Author Archives: Luc Bigé
80 hommes pour changer le monde : Entreprendre pour la planète
Imaginez un monde... Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable... Où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices... Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements... Où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer... Où un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d'affaires tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum...
Ce monde existe. Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux l'ont exploré. Pendant quinze mois, ils ont parcouru la Planète à la recherche de ces entrepreneurs exceptionnels. Loin du fatalisme ambiant, ces hommes et ces femmes ont réussi à construire le monde dont ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe. Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent. 12e prix Rotary du livre d'entreprise, Prix littéraire des Droits de l'Homme 2005.
- Poche: 316 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (6 décembre 2006)
- Collection : Littérature & Documents
- Prix : 6,60 €
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Information et désinformation : des enjeux pour les sept siècles à venir
Information et désinformation : des enjeux pour les sept siècles à venir
Depuis le début des années 1990 nous sommes entrés dans une nouvelle ère de civilisation, symbolisée astrologiquement par la triple conjonction Saturne/Uranus/Neptune. Celle-ci se reproduit tous les 684 ans, 64° plus loin sur le zodiaque. Pour percevoir son importance il suffit de se remémorer nos cours d’histoire. Une première triple conjonction prit place entre –60 et -54 dans le signe du Cancer. C’est en –60, au moment exact de la rencontre d’Uranus avec Neptune, que César, Pompée et Crassus s’associaient pour former le premier triumvira. La République Romaine touche à sa fin et sera bientôt remplacée par l’Empire Romain qui a façonné le monde pendant mille ans. Le rassemblement suivant des trois planètes se forma entre 622 et 626 dans le signe de la Vierge, en synchronicité exacte avec la naissance de l’Islam. En un peu plus de trente années, les conquêtes musulmanes furent fulgurantes, elles conditionnent encore aujourd’hui la géopolitique du monde. Il faut ensuite citer la triple conjonction de 1306 dans le signe du scorpion qui accompagna la formation de l’Empire Ottoman (1299) et vit l’épanouissement de la culture islamique.
Peut-on comparer les événements qui prirent place dans des années 1988-1993 aux grandes transformations géopolitiques qui s’enracinèrent, timidement mais puissamment, en –60 (César), puis en 622 (l’Hégire) et, dans une moindre mesure, en 1306 (l’Empire Ottoman) ? Il est certes trop tôt pour l’affirmer, mais il serait prudent d’envisager la période 1988-1993 comme ayant posé les semences d’un monde totalement nouveau dans lequel vivront de nombreuses générations d’êtres humains pendant les sept prochains siècles[1]. Dans les années 88-93 une nouvelle technologie permit le développement fulgurant d’Internet et de ce qu’il est convenu d’appeler « la société de création et de communication ». Nous aurions tort de sous-estimer l’importance de cela. Pour citer la célèbre formule de Marshall McLuhan rappelons que « le message, c’est le médium ». La pensée ne suit pas les mêmes chemins et n’aboutit pas aux mêmes regards sur le monde si elle se transmet par la vivance de l’oral des griots, la linéarité cartésienne du journal imprimé et du livre ou le foisonnement multidirectionnel que permet l’hyperlien Internet. Les cerveaux des nouvelles générations sont et seront formatés en réseaux. La pagination internet est relativement plus proche du papyrus égyptien qui se déroule à l’infini que de la forme séquencée et découpée (analytique par conséquent) des pages d’un livre moderneSi, au premier siècle, il était dangereux de trahir et de contester l’idée impériale ; si au septième siècle, il était dangereux de trahir et de contester la Charia, comme du reste plus tard lors du développement de l’Empire Ottoman ; il est dangereux aujourd’hui de trahir et de contester « l’information » qui est devenu un enjeu politique, social et de civilisation pour les siècles à venir. En acceptant le mensonge nous entrerions dans un monde faustien où l’information devient du pouvoir[2]. Il s’agirait alors d’une dramatique inversion de l’esprit des Lumières qui considérait que le savoir devait libérer l’homme du travail et de la servitude.
Aujourd’hui l’information, ou plutôt la désinformation, tend à manipuler les opinions publiques occidentales car, dans le jeu démocratique, celles-ci continuent à peser lourd pour prendre des décisions qui ne relèvent pas de l’humanisme des Lumières mais d’une volonté toute faustienne de pillage. Les « preuves irréfutables » d’armes de destruction massives détenues par le régime de Saddham Hussein en sont le dernier exemple d’une longue liste[3].
Évidemment, cela ne serait que péripétie dans le grand chaos de l’Histoire si nous n’étions pas au cœur d’une période historique majeure qui revient tous les sept siècles. De notre manière collective de l’initier dépendra l’orientation des centaines d’années futures. Chacune de ces périodes extraordinairement importante propose un nouveau paradigme de civilisation qui se déploie à une vitesse fulgurante : Rome, le premier Empire que le monde ait connu, au premier siècle, réussit à unifier autour de la Méditerranée des peuples et des croyances d’une grande diversité ; puis vint l’Islam qui unifia tout le Moyen-Orient sous l’égide d’une foi partagée alors que les Romains et les Perses s’étaient épuisés en des guerres interminables. Aujourd’hui un nouveau paradigme demande à être intégré dans la conscience humaine : il n’est plus géographique (Rome) ni religieux (Islam) mais de l’ordre du savoir. L’Histoire décrit curieusement un processus d’intégration progressif des plans physiques (Rome), émotionnels (Islam) et mental (Internet) dans une humanité qui devient de plus en plus consciente d’elle-même en tant qu’unité de fonctionnement.
Chacun de ces moments-semence s’est développé dans la tourmente de ses échecs et l’euphorie de ses réussites. L’échec, quel qu’en soit la forme, est toujours en rapport avec l’usage immodéré du pouvoir : militarisation de la société sous Dioclétien qui précéda la chute de l’Empire Romain d’Occident ; radicalisation de l’islam, à l’origine égalitariste, qui devint intolérante sous les Abassides. En d’autres termes, pour utiliser un langage astrologique, la nouvelle vague de civilisation relative aux conjonctions Saturne/Uranus/Neptune est « récupérée » par la troisième planète transsaturnienne qui s’exprime sous son aspect ombre : Pluton[4].
C’est pourquoi nos générations ont aujourd’hui une responsabilité unique pour la mise en route de ce nouveau paradigme qui tente de créer dans la communauté humaine un esprit et des moyens de communication libres, lumineux, riches, contradictoires, légers et profonds tout à la fois. La communauté scientifique à remarquablement réussit cela, elle pourrait à ce titre servir de modèle.
C’est aussi pourquoi les années 2012/2016 sont essentielles car « Pluton », qui forme un carré croissant avec « Uranus », cherche à imposer sa mentalité faustienne – manipulatrice – à l’esprit de liberté[5]. En réalité ce phénomène est en route depuis 2001 et la chute du W.T.C. (opposition Saturne/Pluton).
Que s’est-il passé ? Au nom d’une secrète volonté de pillage (cycle Uranus/Pluton) menée par l’Occident contre le Moyen-Orient nous avons éliminé trois dictateurs (certes !) laiques (S. Hussein, Khadafi et peut-être Bachar Al-Assad) qui n’imposaient pas la Charia dans la constitution de leur pays, respectaient relativement le droit des femmes et les autres religions, pour les remplacer par des extrémismes intolérants soutenus par les deux monarchies du Golfe Persique les plus rétrogrades politiquement et socialement : l’Arabie Saoudite et le très ambivalent Quatar. Tout se passe comme si les Etats-Unis souhaitent un Moyen-Orient empli de Califats à dominante tribale, à mille lieux de l’esprit des Lumières, plus faciles à manipuler que des États dignes de ce nom, fussent-ils non démocratiques.
Or le secret de cette « réussite » n’est pas la violence du pouvoir, mais la manipulation et le contrôle de l’information. Grâce à ce tour de force l’Occident, défenseur et instaurateur de la démocratie, né des Lumières, sensible à l’égalité des droits entre hommes et femmes, à réussit à faire croire à ses opinions publiques qu’il était légitime de se ranger du côté de monarchies intolérantes, socialement rétrogrades, inégalitaires et autoritaires !
Pour mémoire et à titre de comparaison historique le premier carré Uranus/Pluton qui suivit la triple conjonction des années -60 se forma en -42/-43 au moment de l’assassinat de César (-44) ; celui qui suivit l’Hégire, en 631, vit le grand schisme de l’Islam, conséquence de l’assassinat d’Ali. Le conflit entre les confessions Chîîtes et Sunnites dont on observe aujourd’hui – lors d’un nouveau carré Uranus/Pluton – une nouvelle explosion de haine n’est qu’une répétition de cet assassinat fondateur. Chaque carré Uranus/Pluton qui a suivit la triple conjonction Saturne/Uranus/Neptune fut l’occasion « d’assassiner » la genèse d’un nouveau paradigme de civilisation promettant l’unité et d’engendrer des divisions.
Aujourd’hui il ne s’agit plus de défendre une unité humaine fondée sur le territoire (Rome) ou sur la foi (Islam) mais la confiance dans une humanité capable de penser ensemble, dans la reconnaissance et l’intégration paradoxale de ses différences culturelles, religieuses et psychologiques. Et d’éviter à tout prix une nouvelle division entre Occident et Moyen-Orient. Les cycles Uranus/Pluton sont tellement riches de ce jeu de pillage au nom de « valeurs supérieures » ! Citons simplement quelques dates. La première Croisade fut lancée en 1095 lors d’une conjonction entre ces deux planète ; les armées occidentales prennent Jérusalem lors de la conjonction de 1202/1204 puis finalement, pour rester dans le symbolisme, Constantinople, la « Nouvelle Rome », fondée en 334-330 au moment d’une conjonction entre Uranus et Pluton, est conquise par les forces ottomanes en 1453 avec, encore une fois, une conjonction entre ces deux planètes.
Pour faire bref, les relations Uranus/Pluton signent, entre autres choses, les moments d’ingérence militaire de l’Occident en Orient, avec souvent des conséquences dramatiques.
En ce qui concerne le cycle actuel il naquit avec la conjonction Uranus/Pluton de 1965. On sait à quel point les années 62/68 furent riches en bouleversements dans le monde. C’est aussi, en 1966, que le parti Baas prit le pouvoir en Syrie et en Irak, à quelques mois d’intervalle.
Accepterons-nous de voir les promesses du nouveau monde en gestation broyées par les réflexes faustiens et barbares du pillage - qui, comme on le voit, ne date pas d’hier - fussent-ils bardés de hautes technologies ou munis de simple coutelas - ou défendrons-nous l’intégrité du nouveau paradigme de civilisation proposé par l’Histoire et matérialisé aujourd’hui par les technologies de l’information comme Internet et les réseaux sociaux ? Accepterons-nous que l’intelligence (Uranus) allié au pouvoir (Pluton) manipulent et polluent l’émergence du modèle de civilisation qui commença dans les années 1990 ?
Saurons-nous élaborer et conserver un espace de libre-pensée et d’échanges, une sorte de cerveau planétaire formé des myriades de pensées individuelles en « compétition collaborante », sur le modèle de la communauté scientifique dont le succès est indéniable ?
Rome à su réunir les communautés humaines par l’idée d’un territoire partagé, l’Islam des origines par une générosité partagée, aujourd’hui l’heure est venue d’une intelligence partagée.
Dans ce processus, la responsabilité des médias et plus généralement la vigilance de chacun à questionner la pertinence des informations est immense. La « pensée planétaire » qui va se forger au cours des sept prochains siècles ne devrait pas se laisser envahir par l’esprit faustien de la manipulation, du secret et du désir de toute puissance[6]. Rome et Dioclétien n’ont pas échappé à ce piège, les Abassides non plus. Saurons-nous aborder l’avenir avec plus de clarté ?
[1] Ces idées sont développées dans notre ouvrage intitulé Vers un modèle astrologique de l’histoire (Janus).
[2] Nous nous sommes fait écho de cela dans un précédent article Snowden, un symbole révélateur
[3] L’article suivant répertorie de manière précise les manipulations médiatiques qui ont fait verser des larmes aux opinions publiques occidentales et ainsi aidé à déverrouiller le dernier rempart à la violence barbare d’une technologie militaire sophistiquée : http://www.voltairenet.org/article180153.html
[4] Les valeurs « lumière » et « ombre » de Pluton, ainsi que son expression dans certains événements historiques sont explorées dans « Les sept jours de la création d’Israel » (Janus).
[5] Nous n’avons pas l’espace de le développer ici, mais les cycles Uranus/Pluton retracent très exactement les pillages et les atrocités perpétrés par les Mongols de Gengis Khan, les hordes de Tamerlan et d’Attila. Et également l’histoire des Croisades, ce qui n’est pas sans intérêt par rapport aux conflits qui opposent aujourd’hui Occident et Moyen-Orient.
[6] La face lumineuse de Pluton consisterait à envisager une mutation ontologique de l’homme, consciemment et volontairement choisie. Voir Les sept jours de la création d’Israel et Crise actuelle et mutation ontologique.
Documents liés :
Snowden, un symbole révélateur ? (article)
Snowden, un symbole révélateur ?
Les démocraties sont fragiles
Snowden inculpé pour espionnage ! Cela ne manque pas de sel pour celui qui a précisément dénoncé l'espionnage massif de la NSA de chaque nation et de potentiellement tous les habitants de la planète !
Espionnage au service de qui ? Et a-t-il essayé de vendre aux plus offrants ces informations ? Cet homme, au contraire, à mit fin à sa carrière, a accepté l’exil à vie puis pris le risque de la maltraitance et de l’emprisonnement simplement pour respecter sa conscience et révéler aux citoyens du monde l’ingérence généralisé de ses employeurs dans la vie privée des personnes. Il faut donc saluer son courage.
Où est la voix de la France, pourtant « patrie des Droits de l'Homme » ? Il ne resterait donc plus que l'Equateur pour défendre la liberté dans le monde ? Nous vivons par ailleurs un symbole historique : c'est la première fois qu'un dissident occidental qui défend les libertés trouve refuge dans les pays de l'Est, Chine puis Russie ! Il n’y a pas si longtemps, à l’époque de Soljenitsyne et de Sakharov, c'était l'inverse.
Je n’ai bien sûr aucune légitimité à écrire ces lignes, si ce n’est celle d’un citoyen inquiet de la tournure que prend en ce moment l’Histoire, et le sentiment encore confus que nous vivons une période cruciale pour les années à avenir.
« L’épisode Snowden » est une jolie illustration des enjeux actuels : un combat essentiel entre les forces de la liberté et les puissances de contrôles. Allons nous laisser les plus paranoïaques d’entres-nous organiser la vie des sociétés et la géopolitique ? Ceci n’est pas sans rappeler un autre épisode douloureux, celui du maccarthysme, entre 1950 et 1954, où l’ennemi n’était pas l’islamiste radical mais le communiste. À l’époque, Albert Einstein dénonça les manœuvres du sénateur Joseph McCarthy comme « un danger incomparablement plus grand pour notre société que ces quelques communistes qui peuvent être dans notre pays », en ajoutant que « ces investigations ont déjà largement miné le caractère démocratique de notre société ». Monsieur le sénateur aurait certainement adoré disposer des immenses pouvoirs de renseignement de la NSA ! Aujourd’hui, hélas, l’histoire se répète, mais avec une technologie moderne et à l’échelle planétaire.
Les démocraties sont fragiles. L’histoire l’a déjà montré en au moins deux circonstances : la prise de pouvoir d’Hitler légitimement élu en 1933 et, dans les années 1990, l’interruption par l’armée algérienne des élections qui étaient sur le point de donner le pouvoir au Front Islamique du Salut. Sans parler du « printemps arabe », cet inespéré espace de liberté où se sont précipités les Frères Musulmans pour imposer leur loi en Tunisie, en Libye et en Egypte.
Néanmoins, réagir aux poussées antidémocratiques par une paranoïa contrôlante fait exactement le jeu des forces que l’on cherche à combattre. Jung appela cela l’énantiodromie. Le chasseur, à force de poursuivre sa proie et d’y porter une attention constante, devient semblable à ce qu’il tente de détruire. Alors la différence devient bien mince entre un totalitarisme d’Etat et l’action violente d’un groupe totalitaire. Tous deux nient la légitimité de l’autre, et aucun n’est sous le contrôle des citoyens cars ils échappent aux règles les plus élémentaires de la démocratie.
Les démocraties, si fragiles, méritent mieux que Prism ou Echelon qui creusent le lit de ce qu’ils prétendent combattre. Qu’est devenu l’esprit des Lumières, pourtant si fondateur de nos valeurs occidentales ? Jefferson, qui admirait Francis Bacon, Newton et Locke, est-il en train de se retourner dans sa tombe en contemplant la politique de ses successeurs ? Ces hommes, d’une manière ou d’une autre, croyaient au pouvoir du questionnement, de la raison et de la liberté humaine pour comprendre la nature et organiser le vivre ensemble. Or, aujourd’hui, Les forces de contrôle de la vie privée, qu’elles soient technologiques avec les programmes anglais et américains, ou idéologiques avec la montée en puissances des conflits religieux, font admirablement bien leur travail. Est-ce cela que nous voulons ?
Heureusement, lorsqu’un homme comme Snowden se lève, au risque de sa vie et au nom de sa conscience, pour dénoncer l’injustice, il réveille tous ceux qui crurent un instant que la liberté de conscience et les Droits de l’Homme étaient des acquis définitifs de l’Histoire.
Par de-là le personnage, son aventure ne laisse personne indifférent. C’est qu’elle fait écho à une structure mythologique universelle : celle du héros prométhéen qui « trahit » les siens (les Titans puis les Dieux) pour apporter aux hommes un surcroît de liberté et de connaissance. Sa posture est extraordinairement ambivalente car elle entre en résonance avec un l’archétype symbolisé, dans la mythologie grecque, par Prométhée : du point du vue du vieux monde, c’est-à-dire de l’ancien système de pensée, le Titan est un traître ; du point de vue du nouveau monde, tous voient en lui un prophète.
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Prométhée, la sublime irrévérence
La voie du héros, les 12 Travaux d’Hercule
Déclaration d’unité, par Ervin Lazlo, prix Nobel de la Paix
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Autobiographie de Gandhi par lui-même
" J'accorde une haute valeur à mes expériences. Je ne sais si je suis arrivé à leur rendre pleinement justice. Tout ce que je puis dire, c'est que je n'ai pas épargné la peine pour que ce récit soit fidèle. Décrire la vérité, telle qu'elle m'est apparue, et de la façon exacte dont je l'ai atteinte, voilà quel a été mon effort incessant. À cet exercice mon esprit a puisé une paix ineffable ; car mon espoir bien-aimé a été que les hésitants retrouveraient ici foi en la Vérité et en l'Ahimsâ. L'uniformité de mon expérience m'a convaincu qu'il n'est d'autre Dieu que la Vérité. " (Gandhi).
« Il y a beaucoup de causes pour lesquelles je suis prêt à mourir mais aucune cause pour laquelle je suis prêt à tuer. »
- Broché: 720 pages
- Editeur : Presses Universitaires de France - PUF; Édition : 9e édition (3 novembre 2012)
- Collection : Quadrige
- Prix : 20,50 €
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Voyage au-delà de mon cerveau
Jill Bolte Taylor est une neurobiologiste américaine qui fut "victime" d'une attaque cérébrale. Dans cette vidéo remarquable, elle raconte comment elle est revenue de cette épreuve et surtout à quel point cela lui a permis de concevoir notre réalité d'une manière totalement nouvelle.
Jill Bolte Taylor, sous-titre français
Les Métamorphoses (Ovide)
L'une des sources sur la mythologie grecque… que l'on ne présente plus ! J'ai toujours été frappé par la beauté du style de l'écriture.
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- Poche: 620 pages
- Editeur : Folio (25 septembre 1992)
- Collection : Folio Classique
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Mythologie grecque, yoga de l’occident
Cet ouvrage écrit par Claude de Warren propose une lecture originale et très symbolique de la mythologie grecque. Celle-ci en son entiers représente en fait la description d’un parcours spirituel avec ses obstacles, ses processus, les archétypes rencontrés et les différents plans de conscience explorés. Soucieux de précision l’auteur, qui est intervenu à l’université du symbole, reprend l’alphabet grec et le sens symbolique de chaque lettre afin de mieux comprendre le nom des dieux, ces acteurs du monde du sens. L’ouvrage se termine par une généalogie très documentée des filiations divines, ce qui permet de les relier aux différents plans de conscience tels qu’ils sont décrit par Sri Aurobindo dans ses Lettres sur le Yoga.
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- Editeur : Editions de Midi - Cépaduès (8 janvier 2013)
- Collection : Secrets des maîtres
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Liens vers les deux autres volumes :
Mythologie grecque yoga de l'occident: Tome 2
Mythologie Grecque Yoga de l'Occident - Tome 3
Isis, l’Éternelle
Une page proposées par Florence Quentin
Quel est le point commun entre Cléopâtre, l’empereur romain Hadrien, le philosophe Plutarque, la Vierge Noire de Notre-Dame du Puy, Cagliostro, Robespierre, Bonaparte, Goethe, Novalis, Nerval ou encore Nietzsche ?
Une déesse égyptienne aux multiples métamorphoses : Isis.
Depuis l’ancestrale déesse Asèt (son nom égyptien que les Grecs transcrivirent en Isis), cette fresque historique montre la pérennité d’un mythe qui a hanté non seulement l’imaginaire antique, des rives du Nil jusqu’aux confins de l’Empire romain, mais aussi celui des Modernes. C’est ainsi qu’on retrouve la déesse préférée des pharaons sous les traits à peine masqués de Vierges romanes, puis dans la franc-maçonnerie et les fêtes de la Révolution, sur le bateau des armoiries de Paris, dans les multiples évocations de « l’Isis voilée » du romantisme et dans les fantasmes contemporains d’une égyptomanie qui n’a pas dit son dernier mot .
Adossé à des références historiques, archéologiques et littéraires solides, cet ouvrage nous montre à quel point nous sommes encore imprégnés de cette figure idéale de la Femme salvatrice, née il y a cinq mille ans.
- Poche: 42 pages
- Editeur : Grasset (3 novembre 1999)
- Prix : 9,90 €
Commander : Isis l'Eternelle : Biographie d'un mythe féminin
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