80 hommes pour changer le monde : Entreprendre pour la planète

Imaginez un monde... Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable... Où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices... Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements... Où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer... Où un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d'affaires tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum...

Ce monde existe. Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux l'ont exploré. Pendant quinze mois, ils ont parcouru la Planète à la recherche de ces entrepreneurs exceptionnels. Loin du fatalisme ambiant, ces hommes et ces femmes ont réussi à construire le monde dont ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe. Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent. 12e prix Rotary du livre d'entreprise, Prix littéraire des Droits de l'Homme 2005.

  • Poche: 316 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (6 décembre 2006)
  • Collection : Littérature & Documents
  • Prix : 6,60 €

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Information et désinformation : des enjeux pour les sept siècles à venir

Information et désinformation : des enjeux pour les sept siècles à venir

Depuis le début des années 1990 nous sommes entrés dans une nouvelle ère de civilisation, symbolisée astrologiquement par la triple conjonction Saturne/Uranus/Neptune. Celle-ci se reproduit tous les 684 ans, 64° plus loin sur le zodiaque. Pour percevoir son importance il suffit de se remémorer nos cours d’histoire. Une première triple conjonction prit place entre –60 et -54 dans le signe du Cancer. C’est en –60, au moment exact de la rencontre d’Uranus avec Neptune, que César, Pompée et Crassus s’associaient pour former le premier triumvira. La République Romaine touche à sa fin et sera bientôt remplacée par l’Empire Romain qui a façonné le monde pendant mille ans. Le rassemblement suivant des trois planètes se forma entre 622 et 626 dans le signe de la Vierge, en synchronicité exacte avec la naissance de l’Islam. En un peu plus de trente années, les conquêtes musulmanes furent fulgurantes, elles conditionnent encore aujourd’hui la géopolitique du monde. Il faut ensuite citer la triple conjonction de 1306 dans le signe du scorpion qui accompagna la formation de l’Empire Ottoman (1299) et vit l’épanouissement de la culture islamique.

Peut-on comparer les événements qui prirent place dans des années 1988-1993 aux grandes transformations géopolitiques qui s’enracinèrent, timidement mais puissamment, en –60 (César), puis en 622 (l’Hégire) et, dans une moindre mesure, en 1306 (l’Empire Ottoman) ? Il est certes trop tôt pour l’affirmer, mais il serait prudent d’envisager la période 1988-1993 comme ayant posé les semences d’un monde totalement nouveau dans lequel vivront de nombreuses générations d’êtres humains pendant les sept prochains siècles[1]. Dans les années 88-93 une nouvelle technologie permit le développement fulgurant d’Internet et de ce qu’il est convenu d’appeler « la société de création et de communication ». Nous aurions tort de sous-estimer l’importance de cela. Pour citer la célèbre formule de Marshall McLuhan rappelons que « le message, c’est le médium ». La pensée ne suit pas les mêmes chemins et n’aboutit pas aux mêmes regards sur le monde si elle se transmet par la vivance de l’oral des griots, la linéarité cartésienne du journal imprimé et du livre ou le foisonnement multidirectionnel que permet l’hyperlien Internet. Les cerveaux des nouvelles générations sont et seront formatés en réseaux. La pagination internet est relativement plus proche du papyrus égyptien qui se déroule à l’infini que de la forme séquencée et découpée (analytique par conséquent) des pages d’un livre moderneSi, au premier siècle, il était dangereux de trahir et de contester l’idée impériale ; si au septième siècle, il était dangereux de trahir et de contester la Charia, comme du reste plus tard lors du développement de l’Empire Ottoman ; il est dangereux aujourd’hui de trahir et de contester « l’information » qui est devenu un enjeu politique, social et de civilisation pour les siècles à venir. En acceptant le mensonge nous entrerions dans un monde faustien où l’information devient du pouvoir[2]. Il s’agirait alors d’une dramatique inversion de l’esprit des Lumières qui considérait que le savoir devait libérer l’homme du travail et de la servitude.

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Aujourd’hui l’information, ou plutôt la désinformation, tend à manipuler les opinions publiques occidentales car, dans le jeu démocratique, celles-ci continuent à peser lourd pour prendre des décisions qui ne relèvent pas de l’humanisme des Lumières mais d’une volonté toute faustienne de pillage. Les « preuves  irréfutables » d’armes de destruction massives détenues par le régime de Saddham Hussein en sont le dernier exemple d’une longue liste[3].

Évidemment, cela ne serait que péripétie dans le grand chaos de l’Histoire si nous n’étions pas au cœur d’une période historique majeure qui revient tous les sept siècles. De notre manière collective de l’initier dépendra l’orientation des centaines d’années futures. Chacune de ces périodes extraordinairement importante propose un nouveau paradigme de civilisation qui se déploie à une vitesse fulgurante : Rome, le premier Empire que le monde ait connu, au premier siècle, réussit à unifier autour de la Méditerranée des peuples et des croyances d’une grande diversité ; puis vint l’Islam qui unifia tout le Moyen-Orient sous l’égide d’une foi partagée alors que les Romains et les Perses s’étaient épuisés en des guerres interminables. Aujourd’hui un nouveau paradigme demande à être intégré dans la conscience humaine : il n’est plus géographique (Rome) ni religieux (Islam) mais de l’ordre du savoir. L’Histoire  décrit curieusement un processus d’intégration progressif des plans physiques (Rome), émotionnels (Islam) et mental (Internet) dans une humanité qui devient de plus en plus consciente d’elle-même en tant qu’unité de fonctionnement.

Chacun de ces moments-semence s’est développé dans la tourmente de ses échecs et l’euphorie de ses réussites. L’échec, quel qu’en soit la forme, est toujours en rapport avec l’usage immodéré du pouvoir : militarisation de la société sous Dioclétien qui précéda la chute de l’Empire Romain d’Occident ; radicalisation de l’islam, à l’origine égalitariste, qui devint intolérante sous les Abassides. En d’autres termes, pour utiliser un langage astrologique, la nouvelle vague de civilisation relative aux conjonctions Saturne/Uranus/Neptune est « récupérée » par la troisième planète transsaturnienne qui s’exprime sous son aspect ombre : Pluton[4].

C’est pourquoi nos générations ont aujourd’hui une responsabilité unique pour la mise en route de ce nouveau paradigme qui tente de créer dans la communauté humaine un esprit et des moyens de communication libres, lumineux, riches, contradictoires, légers et profonds tout à la fois. La communauté scientifique à remarquablement réussit cela, elle pourrait à ce titre servir de modèle.

C’est aussi pourquoi les années 2012/2016 sont essentielles car « Pluton », qui forme un carré croissant avec « Uranus », cherche à imposer sa mentalité faustienne – manipulatrice – à l’esprit de liberté[5]. En réalité ce phénomène est en route depuis 2001 et la chute du W.T.C. (opposition Saturne/Pluton).

Que s’est-il passé ? Au nom d’une secrète volonté de pillage (cycle Uranus/Pluton) menée par l’Occident contre le Moyen-Orient nous avons éliminé trois dictateurs (certes !) laiques  (S. Hussein, Khadafi et peut-être Bachar Al-Assad) qui n’imposaient pas la Charia dans la constitution de leur pays, respectaient relativement le droit des femmes et les autres religions, pour les remplacer par des extrémismes intolérants soutenus par les deux monarchies du Golfe Persique les plus rétrogrades politiquement et socialement : l’Arabie Saoudite et le très ambivalent Quatar. Tout se passe comme si les Etats-Unis souhaitent un Moyen-Orient empli de Califats à dominante tribale, à mille lieux de l’esprit des Lumières, plus faciles à manipuler que des États dignes de ce nom, fussent-ils non démocratiques.

Or le secret de cette « réussite » n’est pas la violence du pouvoir, mais la manipulation et le contrôle de l’information. Grâce à ce  tour de force l’Occident, défenseur et instaurateur de la démocratie, né des Lumières, sensible à l’égalité des droits entre hommes et femmes, à réussit à faire croire à ses opinions publiques qu’il était légitime de se ranger du côté de monarchies intolérantes, socialement rétrogrades, inégalitaires et autoritaires !

Pour mémoire et à titre de comparaison historique le premier carré Uranus/Pluton qui suivit la triple conjonction des années -60 se forma en -42/-43 au moment de l’assassinat de César (-44) ; celui qui suivit l’Hégire, en 631, vit le grand schisme de l’Islam, conséquence de l’assassinat d’Ali. Le conflit entre les confessions Chîîtes et Sunnites dont on observe aujourd’hui – lors d’un nouveau carré Uranus/Pluton – une nouvelle explosion de haine n’est qu’une répétition de cet assassinat fondateur. Chaque carré Uranus/Pluton qui a suivit la triple conjonction Saturne/Uranus/Neptune fut l’occasion « d’assassiner » la genèse d’un nouveau paradigme de civilisation promettant l’unité et d’engendrer des divisions.

Aujourd’hui il ne s’agit plus de défendre une unité humaine fondée sur le territoire (Rome) ou sur la foi (Islam) mais la confiance dans une humanité capable de penser ensemble, dans la reconnaissance et l’intégration paradoxale de ses différences culturelles, religieuses et psychologiques. Et d’éviter à tout prix une nouvelle division entre Occident et Moyen-Orient. Les cycles Uranus/Pluton sont tellement riches de ce jeu de pillage au nom de « valeurs supérieures » ! Citons simplement quelques dates. La première Croisade fut lancée en 1095 lors d’une conjonction entre ces deux planète ; les armées occidentales prennent Jérusalem lors de la conjonction de 1202/1204 puis finalement, pour rester dans le symbolisme, Constantinople, la « Nouvelle Rome », fondée en 334-330 au moment d’une conjonction entre Uranus et Pluton, est conquise par les forces ottomanes en 1453 avec, encore une fois, une conjonction entre ces deux planètes.

Pour faire bref, les relations Uranus/Pluton signent, entre autres choses, les moments d’ingérence militaire de l’Occident en Orient, avec souvent des conséquences dramatiques.

En ce qui concerne le cycle actuel il naquit avec la conjonction Uranus/Pluton de 1965. On sait à quel point les années 62/68 furent riches en bouleversements dans le monde. C’est aussi, en 1966, que le  parti Baas prit le pouvoir en Syrie et en Irak, à quelques mois d’intervalle.

Accepterons-nous de voir les promesses du nouveau monde en gestation broyées par les réflexes faustiens et barbares du pillage -  qui, comme on le voit, ne date pas d’hier - fussent-ils bardés de hautes technologies ou munis de simple coutelas - ou défendrons-nous l’intégrité du nouveau paradigme de civilisation proposé par l’Histoire et matérialisé aujourd’hui par les technologies de l’information comme Internet et les réseaux sociaux ? Accepterons-nous que l’intelligence (Uranus) allié au pouvoir (Pluton) manipulent et polluent l’émergence du modèle de civilisation qui commença dans les années 1990 ?

Saurons-nous élaborer et conserver un espace de libre-pensée et d’échanges, une sorte de cerveau planétaire formé des myriades de pensées individuelles en « compétition collaborante », sur le modèle de la communauté scientifique dont le succès est indéniable ?

Rome à su réunir les communautés humaines par l’idée d’un territoire partagé, l’Islam des origines par une générosité partagée, aujourd’hui l’heure est venue d’une intelligence partagée.

Dans ce processus, la responsabilité des médias et plus généralement la vigilance de chacun à questionner la pertinence des informations est immense. La « pensée planétaire » qui va se forger au cours des sept prochains siècles ne devrait pas se laisser envahir par l’esprit faustien de la manipulation, du secret et du désir de toute puissance[6]. Rome et Dioclétien n’ont pas échappé à ce piège, les Abassides non plus. Saurons-nous aborder l’avenir avec plus de clarté ?


[1] Ces idées sont développées dans notre ouvrage intitulé Vers un modèle astrologique de l’histoire (Janus).

[2] Nous nous sommes fait écho de cela dans un précédent article Snowden, un symbole révélateur 

[3] L’article suivant répertorie de manière précise les manipulations médiatiques qui ont fait verser des larmes aux opinions publiques occidentales et ainsi aidé à déverrouiller le dernier rempart à la violence barbare d’une technologie militaire sophistiquée : http://www.voltairenet.org/article180153.html

[4] Les valeurs « lumière » et « ombre » de Pluton, ainsi que son expression dans certains événements historiques sont explorées dans « Les sept jours de la création d’Israel » (Janus).

[5] Nous n’avons pas l’espace de le développer ici, mais les cycles Uranus/Pluton retracent très exactement les pillages et les atrocités perpétrés par les Mongols de Gengis Khan, les hordes de Tamerlan et d’Attila. Et également l’histoire des Croisades, ce qui n’est pas sans intérêt par rapport aux conflits qui opposent aujourd’hui Occident et Moyen-Orient.

[6] La face lumineuse de Pluton consisterait à envisager une mutation ontologique de l’homme, consciemment et volontairement choisie. Voir Les sept jours de la création d’Israel et Crise actuelle et mutation ontologique.

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Snowden, un symbole révélateur ?

Les démocraties sont fragiles

Snowden inculpé pour espionnage ! Cela ne manque pas de sel pour celui qui a précisément dénoncé l'espionnage massif de la NSA de chaque nation et de potentiellement tous les habitants de la planète !

Espionnage au service de qui ? Et a-t-il essayé de vendre aux plus offrants ces informations ? Cet homme, au contraire, à mit fin à sa carrière, a accepté l’exil à vie puis pris le risque de la maltraitance et de l’emprisonnement simplement pour respecter sa conscience et révéler aux citoyens du monde l’ingérence généralisé de ses employeurs dans la vie privée des personnes. Il faut donc saluer son courage.

Où est la voix de la France, pourtant « patrie des Droits de l'Homme » ? Il ne resterait donc plus que l'Equateur pour défendre la liberté dans le monde ? Nous vivons par ailleurs un symbole historique : c'est la première fois qu'un dissident occidental qui défend les libertés trouve refuge dans les pays de l'Est, Chine puis Russie ! Il n’y a pas si longtemps, à l’époque de Soljenitsyne et de Sakharov, c'était l'inverse.

Je n’ai bien sûr aucune légitimité à écrire ces lignes, si ce n’est celle d’un citoyen inquiet de la tournure que prend en ce moment l’Histoire, et le sentiment encore confus que nous vivons une période cruciale pour les années à avenir.

« L’épisode Snowden » est une jolie illustration des enjeux actuels : un combat essentiel entre les forces de la liberté et les puissances de contrôles. Allons nous laisser les plus paranoïaques d’entres-nous organiser la vie des sociétés et la géopolitique ? Ceci n’est pas sans rappeler un autre épisode douloureux, celui du maccarthysme, entre 1950 et 1954, où l’ennemi n’était pas l’islamiste radical mais le communiste. À l’époque, Albert Einstein dénonça les manœuvres du sénateur Joseph McCarthy comme « un danger incomparablement plus grand pour notre société que ces quelques communistes qui peuvent être dans notre pays », en ajoutant que « ces investigations ont déjà largement miné le caractère démocratique de notre société ». Monsieur le sénateur aurait certainement adoré disposer des immenses pouvoirs de renseignement de la NSA ! Aujourd’hui, hélas, l’histoire se répète, mais avec une technologie moderne et à l’échelle planétaire.

Les démocraties sont fragiles. L’histoire l’a déjà montré en au moins deux circonstances : la prise de pouvoir d’Hitler légitimement élu en 1933 et, dans les années 1990, l’interruption par l’armée algérienne des élections qui étaient sur le point de donner le pouvoir au Front Islamique du Salut. Sans parler du « printemps arabe », cet inespéré espace de liberté où se sont précipités les Frères Musulmans pour imposer leur loi en Tunisie, en Libye et en Egypte.

Néanmoins, réagir aux poussées antidémocratiques par une paranoïa contrôlante fait exactement le jeu des forces que l’on cherche à combattre. Jung appela cela l’énantiodromie. Le chasseur, à force de poursuivre sa proie et d’y porter une attention constante, devient semblable à ce qu’il tente de détruire. Alors la différence devient bien mince entre un totalitarisme d’Etat et  l’action violente d’un groupe totalitaire. Tous deux nient la légitimité de l’autre, et aucun n’est sous le contrôle des citoyens cars ils échappent aux règles les plus élémentaires de la démocratie.

Les démocraties, si fragiles, méritent mieux que Prism ou Echelon qui creusent le lit de ce qu’ils prétendent combattre. Qu’est devenu l’esprit des Lumières, pourtant si fondateur de nos valeurs occidentales ? Jefferson, qui admirait Francis Bacon, Newton et Locke, est-il en train de se retourner dans sa tombe en contemplant la politique de ses successeurs ? Ces hommes, d’une manière ou d’une autre, croyaient au pouvoir du questionnement, de la raison et de la liberté humaine pour comprendre la nature et organiser le vivre ensemble. Or, aujourd’hui, Les forces de contrôle de la vie privée, qu’elles soient technologiques avec les programmes anglais et américains, ou idéologiques avec la montée en puissances des conflits religieux, font admirablement bien leur travail. Est-ce cela que nous voulons ?

Heureusement, lorsqu’un homme comme Snowden se lève, au risque de sa vie et au nom de sa conscience, pour dénoncer l’injustice, il réveille tous ceux qui crurent un instant que la liberté de conscience et les Droits de l’Homme étaient des acquis définitifs de l’Histoire.

Par de-là le personnage, son aventure ne laisse personne indifférent. C’est qu’elle fait écho à une structure mythologique universelle : celle du héros prométhéen qui « trahit » les siens (les Titans puis les Dieux) pour apporter aux hommes un surcroît de liberté et de connaissance. Sa posture est extraordinairement ambivalente car elle entre en résonance avec un l’archétype symbolisé, dans la mythologie grecque, par Prométhée : du point du vue du vieux monde, c’est-à-dire de l’ancien système de pensée, le Titan est un traître ; du point de vue du nouveau monde, tous voient en lui un prophète.

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Déclaration d’unité, par Ervin Lazlo, prix Nobel de la Paix

 

Déclaration d'unité

Club of Budapest - Le Club de Budapest

THE ONENESS DECLARATION
 La Déclaration d’Unité

Sixteen Hallmarks of the New Consciousness
 by Ervin Laszlo with Gyorgyi Szabo

Les 16 piliers de la Nouvelle Conscience selon Ervin Laszlo avec Gyorgyi Szabo

1. outside of the world. The world is in me, and I am in the world.
I am part of the world. The world is not outside of me, and I am not

Je fais partie du monde. Le monde n’est pas en dehors de moi, et je ne suis pas en dehors du monde. Le monde est en moi et je suis en lui.

2.      I am part of nature, and nature is part of me. I am what I am in my communication and communion with all living things. I am an irreducible and coherent whole with the web of life on the planet.
Je fais partie de la nature et la nature fait partie de moi. Je suis ce que je suis dans ma communication et communion avec l’ensemble du vivant. Je suis un tout irréductible et cohérent avec le web de la vie sur la planète.

3.      I am part of society, and society is part of me. I am what I am in my communication and communion with my fellow humans. I am an irreducible and coherent whole with the community of humans on the planet.
Je fais partie de la société, et la société fait partie de moi. Je suis ce que je suis dans ma communication et communion avec mes pairs humains. Je suis un tout irréductible et cohérent avec la communauté des humains sur la planète.
Gyorgyi: With the consciousness that arose in me, my life has taken on new meaning. I will never be lonely again, never feel alone. Because I am not alone and disconnected, I am an essential part of everybody and everything around me. I am one with the world, and have always been, even if with my earlier, and now discarded duality-consciousness I did not know it.
Avec la conscience qui grandit en moi, ma vie prend un nouveau sens. Je ne serai plus jamais seule, ne me sentirai plus seule. Car je ne suis pas seule et déconnectée, je suis une part essentielle de tout le monde et de tout ce qui existe autour de moi. Je suis une avec le monde, et l’ai toujours été, même si ma conscience, était alors duelle et que je ne le savais pas.

4.      I am more than a skin-and-bone material organism: my body, and its cells and organs are manifestations of what is truly me: a self-sustaining, self-evolving dynamic system arising, persisting and evolving in interaction with everything around me..
Je suis plus qu’un organisme fait de peau et d’os ; mon corps, mes cellules et organes sont la manifestation de ce qui est réellement moi : un système dynamique auto-suffisant, auto-évoluant, émergeant, se maintenant et évoluant en interaction avec tout ce qui existe autour de moi.

5.      I am one of the highest, most evolved manifestations of the drive toward coherence and wholeness in the universe. All systems drive toward coherence and wholeness in interaction with all other systems, and my essence is this cosmic drive. It is the same essence, the same spirit that is inherent in all the things that arise and evolve in nature, whether on this planet or elsewhere in the infinite reaches of space and time.
Je suis une des manifestations parmi les plus hautes, les plus évoluées de la cohérence et du Tout au sein de l’univers. Tous les systèmes conduisent à une cohérence et à une globalité en interaction avec les autres systèmes, et mon essence vient de cette expression cosmique. C’est cette même essence, ce même esprit qui est inhérent à toutes le choses qui émergent et évoluent dans la nature, qu’elles soient sur Terre ou ailleurs dans l’infini de l’espace et du temps.
Gyorgyi: I evolve and I am master of my evolution. But this is not a separate, me-only evolution: it is a co-evolution with everyone and everything around me. How I evolve is part of how they evolve, and how they evolve is part of my evolution. I co-evolve with people and with all life on the planet. I co-evolve with the universe, and the universe co- evolves with me. In this wholeness I am a small but not insignificant part—I am a master of the co-evolution of the whole planet.
J’évolue et je suis maître de mon évolution. Mais moi et mon évolution ne sommes pas séparés : c’est une co-évolution avec les êtres et les choses autour de moi. Le comment j’évolue fait aussi partie du comment ils évoluent, et le comment ils évoluent fait également partie de ma propre évolution. Je co-évolue avec les personnes et avec la vie sur la planète. Je co-évolue avec l’univers, et l’univers co-évolue avec moi. Dans cette unité, je constitue une petite part mais non insignifiante du Tout, je suis responsable de la co-évolution de toute la planète.

6.      There are no absolute boundaries and divisions in this world, only transition points where one set of relations yields prevalence to another. In me, in this self-maintaining and self-evolving coherence- and wholeness- oriented system, the relations that integrate the cells and organs of my body are prevalent. Beyond my body other relations gain prevalence: those that drive toward coherence and wholeness in society and in nature.
Il n’y a pas de frontières absolues ni de divisions dans ce monde, mais uniquement des points de transition où un type de relations prédomine sur l’autre. Les connections entre mes cellules et les organes de mon corps constituent un système cohérent, autonome, évoluant et participant d’un tout. Au-delà de mon corps, d’autres relations dominent : celles qui tendent vers plus de cohérence et de globalité dans la société et dans la nature.

7.      The separate identity I attach to other humans and other things is but a convenient convention that facilitates my interaction with them. My family and my community are just as much “me” as the organs of my body. My body and mind, my family and my community, are interacting and interpenetrating, variously prevalent elements in the network of relations that encompasses all things in nature and the human world.
L’identité séparée que j’attribue aux autres êtres humains ou choses, n’est qu’une convention qui facilite mes interactions avec eux. Ma famille et ma communauté sont tout autant « moi » que les organes de mon corps. Mon corps et mon esprit, ma famille et ma communauté sont en interaction et en interpénétration ; ce sont des éléments prédominants variés dans le réseau des relations qui englobe toutes les choses de la nature et le monde des hommes.

8.      The whole gamut of concepts and ideas that separates my identity, or the identity of any person or community, from the identity of other persons and communities are manifestations of this convenient but arbitrary convention. There are only gradients distinguishing individuals from each other and from their environment and no real divisions and boundaries. There are no “others” in the world: we are all living systems and we are all part of each other.
L’éventail des concepts et des idées qui sépare mon identité ou l’identité de chaque personne ou communauté, de l’identité d’autres personnes ou d’autres communautés, est la manifestation de cette convention pratique bien qu’arbitraire. Ce sont seulement des gradients qui permettent de distinguer les individus les uns des autres et de leur environnement mais elles ne constituent pas en fait de réelles divisions et frontières. Elles ne sont pas « les autres » dans le monde : nous sommes tous des systèmes vivants et nous faisons partie intégrante de chacun d’entre nous.
Gyorgyi: With my wholeness-consciousness I realize that not only am I not separate from the world around me, I know that nobody is. The entire concept of separation is a false, illusory concept. When we act with that concept in mind we divide the unity of the world, segment its wholeness into bits and pieces. Our ego divides us, but our body does not follow suit – it acts in coherence with the whole Earth. I am part of the Earth, part of the larger whole that is the world in its totality—an almost invisible but real and inseparable part of it.
Avec la conscience du Tout, je réalise que non seulement je ne suis pas séparée du reste du monde du monde qui m’entoure, mais aussi que personne ne l’est. Le concept de séparation est faux, c’est une illusion. Lorsque nous agissons avec ce concept en tête, nous contribuons à diviser l’unité du monde, à segmenter son entièreté. Notre égo nous sépare, nous divise, mais notre corps ne le suit pas – il agit en cohérence avec la Terre entière. Je fais partie de la Terre, partie du tout plus grand qui est le monde dans sa totalité – une partie presqu’invisible mais réelle et inséparable.

9.      Attempting to maintain the system I know as “me” through ruthless competition with the system I know as “you” is a grave mistake: it could damage the integrity of the embracing whole that frames both your life and mine. I cannot preserve my own life and wholeness by damaging that whole, even if damaging a part of it seems to bring me short-term advantage. When I harm you, or anyone else around me, I harm myself.
Chercher à maintenir le système que je connais comme « moi » en étant en compétition avec le système de l’autre est une grave erreur : cela pourrait remettre en cause l’intégrité de la globalité à la fois de ma vie et celle de l’autre. Je ne peux préserver ma propre vie et mon appartenance au Tout en dégradant le Tout, même si j’ai l’impression que le fait d’en dégrader une partie peut à court terme m’apporter un avantage. Lorsque je vous fais mal, lorsque je fais mal à quelqu'un, je me fais mal.

10.    Collaboration, not competition, is the royal road to the wholeness that hallmarks healthy systems in the world. Collaboration calls for empathy and solidarity, and ultimately for love. I do not and cannot love myself if I do not love you and others around me: we are part of the same whole and so are part of each other.
La collaboration, et non la compétition, constitue la voie royale vers la globalité qui caractérise les systèmes en bonne santé dans le monde. La collaboration appelle l’empathie et la solidarité, et ultimement l’amour. Je ne peux m’aimer si je ne vous aime pas et si je n’aime pas les autres autour de moi : nous faisons partie du même Tout et nous faisons partie de chacun d’entre nous.

11.    The idea of “self-defense”, even of “national defense,” needs to be rethought. Patriotism if it aims to eliminate adversaries by force, and
heroism even in the well-meaning execution of that aim, are mistaken aspirations. A patriot and a hero who brandishes a sword or a gun is an enemy also to himself. Every weapon intended to hurt or kill is a danger to all. Comprehension, conciliation and forgiveness are not signs of weakness; they are signs of courage.
L’idée de « l’auto-défense » ou même de la « défense nationale » a besoin d’être repensée. Le patriotisme qui cherche à éliminer les adversaires par la force, et même son caractère héroïque dans l’accomplissement de ce but, est une erreur. Un patriote ou un héro qui brandit l’épée ou un fusil est l’ennemi de lui-même. Chaque arme qui est brandie pour faire du mal ou tuer, est un danger pour tous. La compréhension, la conciliation et le pardon ne sont pas des signes de faiblesse ; ils sont les signes du courage.
Gyorgyi: I am part of a community called humanity, and my country is the Earth. My immediate and real family is everybody in my community and in my country. Everything I do reflects not just on me, but on everybody in this community, whether they live next to me or far away. I reflect consciously on how I live and what I do, because everything I think and do affects all the others. Hurting anybody no matter for what reason hurts me, and healing and making anybody whole heals me and makes me whole.
Je fais partie de la communauté que l’on appelle humanité et mon pays est la Terre. Ma famille réelle et immédiate est constituée de chacun des membres de ma communauté et de mon pays. Tout ce que je fais se reflète non seulement sur moi mais sur l’ensemble des membres de la communauté, qu’ils vivent loin ou proche de moi. Je réfléchis consciemment à ce que je vis et ce que je fais, parce que tout ce à quoi je pense et que je fais, affecte aussi les autres. Faire du mal à un autre, quelle qu’en soit la raison, me fais du mal ; guérir et aider un autre à guérir me rend plus entier.

12.    “The good” for me and for every person in the world is not the possession and accumulation of personal wealth. Wealth, in money or in any material resource, is but a means for maintaining myself in my environment. As exclusively mine, it commandeers part of the resources that all things need to share if they are to live and to thrive. Exclusive wealth is a threat to all people in the human community. And because I am a part of this community, in the final count it is a threat also to me, and to all who hold it.
Ni la possession ni l’accumulation de richesses personnelles ne sont « le bon » pour moi et pour les autres dans le monde. La richesse, en termes d’argent ou de ressource matérielle, n’est qu’un moyen de vivre dans mon environnement. Si cette richesse n’est que mienne, elle prend à d’autres ce qui nécessite d’être partagé. La richesse exclusive constitue une menace pour tous les membres de la communauté humaine. Et parce que j’appartiens à cette communauté, c’est au final également une menace pour moi comme pour ceux qui la détienne.

13.    Beyond the sacred whole we recognize as the world in its totality, only life and its development have what philosophers call intrinsic value; all other things have merely instrumental value: value insofar as they add to or enhance intrinsic value. Material things in the world, and the energies and substances they harbor or generate, have value only if and insofar they contribute to life and wellbeing in the web of life on this Earth.
Au-delà du Tout sacré, nous reconnaissons que seule la vie et son développement ont, comme l’expriment les philosophes, une valeur intrinsèque ; toutes les autres choses n’ont qu’une valeur instrumentale : une valeur qui s’ajoute à ou améliore la valeur intrinsèque. Les choses matérielles du monde, et les énergies et substances qu’elles contiennent ou génèrent, ont une valeur uniquement si elles contribuent à la vie et au bien-être de la vie sur Terre.
Gyorgyi: My life, and the life of everyone in my community and my country, is the highest value, far higher than any other kind of wealth counted in money and material possessions. My possessions do not bring me pleasure or benefit if they harm others, make them unhappy, or diminish their chance for wholeness and fulfillment. The value of all things depends on what they do to my life, and since my life is part of everybody else’s life, on what they do to all other people’s lives.
Ma vie, et la vie de chacun dans ma communauté et de mon pays, constituent une valeur des plus hautes, bien plus importante que toutes les richesses comptées en argent ou en possessions matérielles. Mes possessions ne m’apportent pas de plaisir ou de bénéfice si elles font du tort à l’autre, les rendent malheureux, ou réduisent leurs chances de se sentir entiers et réalisés. La valeur de toute chose dépend de l’effet qu’elle a sur ma vie et puisque ma vie fait partie de la vie de tous les autres, de l’effet qu’elle a sur leur vie.

14.    Every healthy person has pleasure in giving: it is a higher pleasure than having. I am healthy and whole when I value giving over having. The true measure of my accomplishment and excellence is my readiness to give. Not the amount of what I give is the measure of my accomplishment and excellence, but the relation between what I give, and what my family and I need to live and to thrive.
Chaque personne saine a du plaisir à donner ; donner procure plus de plaisir qu’avoir. Je suis sain et comblé lorsque je donne plutôt que lorsque je possède. La mesure la plus juste de mon accomplissement et de mon excellence est celle de ma capacité à donner. Ce n’est pas le montant de ce que je donne qui me satisfait mais la relation que j’entretiens entre ce que je donne, et ce dont ma famille et moi-même avons besoin pour vivre et prospérer.

15.    A community that values giving over having is a community of healthy people, oriented toward thriving through empathy, solidarity, and love among its members. Sharing enhances the community of life, while possessing and accumulating creates demarcation, invites competition, and fuels envy. The share-society is the norm for all the communities of life on the planet; the have-society is typical only of modern-day humanity, and it is an aberration.
Une communauté qui donne de la valeur au don plutôt qu’à l’avoir est une communauté de personnes saines, orientée vers la prospérité, l’empathie, la solidarité et l’amour. Le partage fait grandir la communauté de la vie, alors que la possession et l’accumulation créent de la démarcation, invitent à la compétition et génèrent de l’envie. Une société de partage est la norme pour toutes les communautés de vie sur la planète : la société de possession n’est qu’une humanité des temps modernes et de ses aberrations.
Gyorgyi : A life dedicated to hoarding and collecting what others or nature can give me is not a life worth living. The pleasure it gives is short-lived and paltry, compared to the satisfaction I feel when I can give to others something that comes genuinely from me. Only when I give do I feel myself happy and fulfilled, part of the wholeness I form in my community and my country.
Une vie consacrée à collecter et amasser ce que les autres ou la nature peuvent me donner n’est pas une vie qui vaut la peine d’être vécue. Le plaisir que cela donne est passager et dérisoire, comparé à la satisfaction que je ressens lorsque je donne aux autres quelque chose qui vient authentiquement de moi. Ce n’est que lorsque je donne que je me sens heureux et comblé, faisant partie de cette globalité que je forme avec ma communauté et mon pays.

16.    I acknowledge my role and responsibility in evolving a planetary consciousness in me, and by example in others around me. I have been part of the aberration of human consciousness in the modern age, and now wish to become part of the evolution that overcomes the aberration and heals the wounds inflicted by it. This is my right as well as my duty, as a conscious member of a conscious species on a precious and now critically endangered planet.
Je reconnais mon rôle et ma responsabilité de faire évoluer la conscience planétaire en moi et chez les autres en donnant l’exemple. J’ai contribué à l’aberration de la conscience humaine de l’âge moderne et je souhaite à présent faire partie de l’évolution qui dépasse ces aberrations et contribuer à guérir les blessures qui ont été provoqués par elles. C’est mon droit comme mon devoir, en tant que membre conscient d’une espèce consciente que la planète est précieuse et terriblement en danger.
Gyorgyi: I now realize that I am an integral part of the world, a member of the human and the Earth community. I live my life, but the life I live is not only my life: it is the life of the entire human and Earth community. I live it the best way I can. This is not a choice for me; it is a duty. Even more than a duty, it is simply the way I am, a human being endowed with a consciousness of oneness and belonging.
Je réalise à présent que je fais partie intégrante du monde, que je suis un membre de la communauté humaine et de la Terre. La vie que je vis n’est pas uniquement ma vie : c’est la vie de la communauté des hommes et de la Terre toute entière. Je la vis aussi bien que je peux. Ce n’est pas un choix pour moi ; c’est un devoir. C’est plus qu’un devoir, c’est simplement ce que je suis, un être humain doué d’une conscience d’unité et d’appartenance.

Texte traduit en français par Carine Dartiguepeyrou et Alain Gauthier

www.clubdebudapest.org

Autobiographie de Gandhi par lui-même

" J'accorde une haute valeur à mes expériences. Je ne sais si je suis arrivé à leur rendre pleinement justice. Tout ce que je puis dire, c'est que je n'ai pas épargné la peine pour que ce récit soit fidèle. Décrire la vérité, telle qu'elle m'est apparue, et de la façon exacte dont je l'ai atteinte, voilà quel a été mon effort incessant. À cet exercice mon esprit a puisé une paix ineffable ; car mon espoir bien-aimé a été que les hésitants retrouveraient ici foi en la Vérité et en l'Ahimsâ. L'uniformité de mon expérience m'a convaincu qu'il n'est d'autre Dieu que la Vérité. " (Gandhi).

 

« Il y a beaucoup de causes pour lesquelles je suis prêt à mourir mais aucune cause pour laquelle je suis prêt à tuer. »

  • Broché: 720 pages
  • Editeur : Presses Universitaires de France - PUF; Édition : 9e édition (3 novembre 2012)
  • Collection : Quadrige
  • Prix : 20,50 €

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Voyage au-delà de mon cerveau

Jill Bolte Taylor est une neurobiologiste américaine qui fut "victime" d'une attaque cérébrale. Dans cette vidéo remarquable, elle raconte comment elle est revenue de cette épreuve et surtout à quel point cela lui a permis de concevoir notre réalité d'une manière totalement nouvelle.


Jill Bolte Taylor, sous-titre français

Les Métamorphoses (Ovide)

L'une des sources sur la mythologie grecque… que l'on ne présente plus ! J'ai toujours été frappé par la beauté du style de l'écriture.

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  • Poche: 620 pages
  • Editeur : Folio (25 septembre 1992)
  • Collection : Folio Classique
  • Prix : 20 €

Mythologie grecque, yoga de l’occident

Cet ouvrage écrit par Claude de Warren propose une lecture originale et très symbolique de la mythologie grecque. Celle-ci en son entiers représente en fait la description d’un parcours spirituel avec ses obstacles, ses processus, les archétypes rencontrés et les différents plans de conscience explorés. Soucieux de précision l’auteur, qui est intervenu à l’université du symbole, reprend l’alphabet grec et le sens symbolique de chaque lettre afin de mieux comprendre le nom des dieux, ces acteurs du monde du sens. L’ouvrage se termine par une généalogie très documentée des filiations divines, ce qui permet de les relier aux différents plans de conscience tels qu’ils sont décrit par Sri Aurobindo dans ses Lettres sur le Yoga.

Pour commander vous allez être redirigé vers Amazon : Commander : Mythologie grecque, yoga de l'Occident : Tome 1

  • Editeur : Editions de Midi - Cépaduès (8 janvier 2013)
  • Collection : Secrets des maîtres
  • Prix : 42 €

Liens vers les deux autres volumes :

Mythologie grecque yoga de l'occident: Tome 2

Mythologie Grecque Yoga de l'Occident - Tome 3

Isis, l’Éternelle

Une page proposées par  Florence Quentin

Quel est le point commun entre Cléopâtre, l’empereur romain Hadrien, le philosophe Plutarque, la Vierge Noire de Notre-Dame du Puy, Cagliostro, Robespierre, Bonaparte, Goethe, Novalis, Nerval ou encore Nietzsche ?

Une déesse égyptienne aux multiples métamorphoses : Isis.

Depuis l’ancestrale déesse Asèt (son nom égyptien que les Grecs transcrivirent en Isis), cette fresque historique montre la pérennité d’un mythe qui a hanté non seulement l’imaginaire antique, des rives du Nil jusqu’aux confins de l’Empire romain, mais aussi celui des Modernes. C’est ainsi qu’on retrouve la déesse préférée des pharaons sous les traits à peine masqués de Vierges romanes, puis dans la  franc-maçonnerie et les fêtes de la Révolution, sur le bateau des armoiries de Paris,  dans les multiples évocations de « l’Isis voilée » du romantisme et dans les fantasmes contemporains  d’une égyptomanie qui n’a pas dit son dernier mot .

Adossé à des références historiques, archéologiques et littéraires solides, cet ouvrage nous montre à quel point nous sommes encore imprégnés de cette figure idéale de la Femme salvatrice, née il y a cinq mille ans.

  • Poche: 42 pages
  • Editeur : Grasset (3 novembre 1999)
  • Prix : 9,90 €

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Le mystère de Perrière les chênes

Le mystère de Perrière les chênes (Paul Bouchet)

Imaginez, chers amis, que le facteur vous remette une lettre postée bien avant votre naissance et qui a mis plus de trente ans à vous parvenir. Après cela, vous ne pourrez plus médire des services de la poste.

Votre première stupeur passée vous prenez connaissance de ce mystérieux courrier et vous apprenez qu’on vous demande à Perrière les Chênes, sans tarder. Seulement voilà, vous avez juste un petit problème à résoudre : Perrière les Chênes, n’existe sur aucune carte de France, pas même sur celles d’état-major. Pour votre compagne ce n’est pas un problème, le plus simple c’est de s’y rendre sans se poser de questions. Il suffit, comme indiqué dans la lettre, de prendre le bus à Dourdan et puis après, …et bien après c’est une fabuleuse aventure qui va emmener Paul et sa compagne au cœur des mystères celtiques. Un régal pour le cœur.

  • Broché: 288 pages
  • Editeur : Télètes (3 septembre 1999)
  • Prix : d'occasion

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