Nikolas Tesla

Nikola Tesla (1856-1943) était un chercheur prolifique dans le domaine de l’électro-mécanique. Auteur de plusieurs centaines de brevets, on lui doit la bobine d’allumage de nos voitures, le moteur asynchrone, la radiophonie, la télécommande et électricité sans fil entre autre.  Il est mort dans l’oubli quasi général. L’unité de mesure du champ magnétique porte son nom: le TESLA. De nos jours, plusieurs laboratoires poursuivent ses recherches afin de fournir une électricité gratuite  partout sur la planète. Une rumeur circule comme de quoi il aurait fabriqué un moteur à courant alternatif de 80 chevaux installé dans une automobile (Pierce Arrow) fonctionnant sans aucune source d’électricité à son bord, puisant son énergie dans l’environnement.

Ce film bien documenté retrace la vie scientifique de Nikola Tesla.

Le film est ici.

Science et astrologie (le RAMS)

Le RAMS veut œuvrer pour que l’astrologie trouve un statut scientifique et universitaire sérieux reconnu, devenant alors utile à la société dans un esprit humaniste concret. Créé en 1992 par F. Santoni, S. Fuzeau-Braech, F. Schneider-Gauquelin et Y. Lenoble, le RAMS a produit 12 cahiers annuels de résultats de recherches nouvelles et d’études variées. Des équipes travaillent dans différents domaines scientifiques (biologie, médecine, psychologie, astronomie..).

http://www.ramsfr.fr/ramsfr.htm

Penser l’Anthropocène

Humain, trop humain, une conférence de Philippe Descola

"Nous sommes au bord d’une rupture majeure dans le fonctionnement de la Terre."

Intervention lors du colloque « Comment penser l'Anthropocène ? », les 5 et 6 novembre 2015 au Collège de France, Paris.

Intervention de Philippe Descola, anthropologue, responsable de la Chaire "Anthropologie de la Nature" au Collège de France.

La revue “Pièces et Main d’Œuvre”, une critique de la modernité

Cette revue numérique (et papier) propose une critique vigoureuse des options techniques, économiques et politiques du monde moderne. Ce n'est pas le "réenchantement du monde" mais sa propédeutique en proposant une pensée tonique en ces temps de banalisation de la réflexion.

Pièces et Main D'Œuvre

"Pièces et Main d’Oeuvre, atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble, agit depuis l’automne 2000 de diverses manières : enquêtes, manifestations, réunions, livres, tracts, affiches, brochures, interventions médiatiques et sur Internet, etc.

Pièces et Main d’Oeuvre n’est pas l’enseigne d’un collectif, mais d’individus politiques. Nous refusons la bien-pensance grégaire, qui n’accorde de valeur qu’à une parole réputée "collective", pour mieux la réduire au conformisme, à la paresse et à l’incapacité, dans l’anonymat du groupe. Nous ne souhaitons pas de gens "qui fassent partie", mais - au contraire - nous allier chaque fois que possible et nécessaire avec d’autres "qui fassent " par eux-mêmes.
De même que nous refusons de nous identifier autrement qu’aux anonymes, ceux qui n’ont jamais la parole, nous refusons l’expertise, cette ruse du système technicien pour dépolitiser les prises de décisions et déposséder les sociétaires de la société de leur compétence politique.


Ce refus vaut pour la "contre-expertise", cette ruse du système technicien pour infiltrer et retourner les oppositions à la tyrannie technologique.
En bref : nous considérons que la technologie - non pas ses "dérives"- est le fait majeur du capitalisme contemporain, de l’économie planétaire unifiée. La technologie est la continuation de la guerre, c’est-à-dire de la politique, par d’autres moyens. Si la police est l’organisation rationnelle de l’ordre public - de la cité - et la guerre un acte de violence pour imposer sa volonté à autrui, cette rationalité et cette violence fusionnent et culminent dans la technologie, par d’autres moyens. La technologie, c’est le front principal de la guerre entre le pouvoir et les sans-pouvoir, celui qui commande les autres fronts. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’autres fronts, mais que chaque innovation sur le front de la technologie entraîne en cascade une dégradation du rapport de forces entre le pouvoir et les sans-pouvoir sur tous les autres fronts."

Le végétarisme comme nouveau monde

Voici un bon article de synthèse sur le végétarisme qui explore ses dimensions philosophiques, éthiques et nutritionnelles.

Le végétarisme comme nouveau monde

En simplifiant à l'extrême deux dieux antagonistes et complémentaires se partageaient deux régimes alimentaires dans la Grèce Antique. Apollon le végétarien et Dionysos qui adorait la viande crue. Chacune de ces alimentations correspond au développement d'une voie spirituelle. La première est fondée sur la conscience et la lucidité, la seconde sur l'énergie et la capacité de libérer en soi puis de "maîtriser" la puissance vivante des instincts. Ces deux approches complémentaires correspondent, dans le symbolisme du corps humain, respectivement aux fonctions symboliques de la glande pituitaire et de la glande pinéale. Nous développons cela dans l'opuscule du Parchemin Magnifique consacré aux cinq sens.

Voir la quantique ?

La mécanique quantique appartient au processus de réenchantement du monde dans la mesure ou ses conséquences fondamentales comme la non-séparabilité, la "dualité" onde/corpuscule et la notion de champ unifié donnent une légitimité scientifique à un monde nouveau où la compétition, la concurrence et l'individualisme ne seraient plus les facteurs dominants. Même si les lois de la microphysique ne peuvent être appliquées au monde ordinaire, elles permettent de le penser autrement.

Voici une excellente conférence sur la mécanique quantique, très pédagogique,  qui a le mérite d'allier science avec design et art. On peut néanmoins regretter la dernière réponse donnée à un auditeur sur la question de l'homéopathie qui casse un peu l'ambiance. Il faut rappeler ici que les grandes découvertes ne se déploient pas dans l'institution mais dans ses interstices. Poincaré fit une avancée majeure dans sa recherche lorsqu'il mit le pied sur un bus le conduisant à Rouen, Einstein publia les trois articles qui allaient révolutionner le physique classique alors qu'il travaillait au bureau des brevets à Bernes, Newton accepta l'idée d'un effet sans contact direct (la gravitation) parce qu'il était passionné par l'alchimie (et accessoirement l'astrologie). L'orateur reconnaît lui-même que les nouvelles idées des universitaires ne leurs viennent pas dans leurs bureaux mais à la cafétéria,  Les grandes découvertes se dévoilent hors des sentiers battus, au propre comme au figuré. Privilégier ces interstices est donc crucial pour "réenchanter le monde".

La notion de localité. Notamment la seconde partie avec Etienne Klein

L’univers interconnecté

Voici une très belle synthèse entre physique classique, mécanique quantique, prana et ouverture du cœur. A écouter jusqu'au bout.

L'univers interconnecté avec Nassim Haramein

Les puissances de 10 (1977)

Il s’agit d’un documentaire américain réalisé par le couple de designers Charles et Ray Eames en 1977. Ce film propose un voyage entre l'infiniment grand et l'infiniment petit en 9 minutes. Il permet de relativiser la notion de taille dans l'univers, et peut-être d'apprécier la place de l'homme.

Le principe du film est que toutes les 10 secondes le champ de vision s'agrandit à la puissance de 10. Quand à la seconde 0 on voit une surface de 1 m x 1 m soit 100, à la seconde 10 on pourra voir une surface de 10 m x 10 m (101) et ainsi de suite.


Powers of Ten takes us on an adventure in magnitudes. Starting at a picnic by the lakeside in Chicago, this famous film transports us to the outer edges of the universe. Every ten seconds we view the starting point from ten times farther out until our own galaxy is visible only a s a speck of light among many others. Returning to Earth with breathtaking speed, we move inward- into the hand of the sleeping picnicker- with ten times more magnification every ten seconds. Our journey ends inside a proton of a carbon atom within a DNA molecule in a white blood cell. POWERS OF TEN © 1977 EAMES OFFICE LLC (Available at www.eamesoffice.com)

Les puissances de 10 (1977)

Il s’agit d’un documentaire américain réalisé par le couple de designers Charles et Ray Eames en 1977. Ce film propose un voyage entre l'infiniment grand et l'infiniment petit en 9 minutes. Il permet de relativiser la notion de taille dans l'univers, et peut-être d'apprécier la place de l'homme.

Le principe du film est que toutes les 10 secondes le champ de vision s'agrandit à la puissance de 10. Quand à la seconde 0 on voit une surface de 1 m x 1 m soit 100, à la seconde 10 on pourra voir une surface de 10 m x 10 m (101) et ainsi de suite.


Powers of Ten takes us on an adventure in magnitudes. Starting at a picnic by the lakeside in Chicago, this famous film transports us to the outer edges of the universe. Every ten seconds we view the starting point from ten times farther out until our own galaxy is visible only a s a speck of light among many others. Returning to Earth with breathtaking speed, we move inward- into the hand of the sleeping picnicker- with ten times more magnification every ten seconds. Our journey ends inside a proton of a carbon atom within a DNA molecule in a white blood cell. POWERS OF TEN © 1977 EAMES OFFICE LLC (Available at www.eamesoffice.com)

Philosophes, philosophies et astrologie

C’est la philosophie grecque qui a contribué à l’idée que l’astrologie pouvait être une « science ». Même les maîtres des mathématiques et de la géométrie comme Pythagore lui ont accordé du crédit et ont favorisé son essor. C’est également Empédocle avec sa théorie des 4 éléments (eau, terre, feu et air) qui a influencé les 4 éléments utilisés en astrologie, et notamment ceux utilisés dans la médecine d’Hippocrate. Mieux encore, c’est Philippe d’Oponte, un disciple de Platon, qui a associé les planètes avec les noms des dieux de la mythologie. Enfin, autre point que j’ai découvert et qui m’a surprise : c’est sous l’influence des stoïciens que les planètes sont devenues des divinités, car l’astrologie allait dans le sens de leur conception de la rigidité du destin. Par conséquent on devrait être sensible à la conclusion de S. Fuzeau-Braesch dans le Que sais-je sur L’astrologie de 1989 : « c’est tout le génie grec scientifique et rationnel qui va induire une nouvelle naissance à la tradition séculaire de l’astrologie chaldéo-babylonienne». Comment alors prétendre que l’astrologie est à l’origine irrationnelle ? Elle n’est peut-être pas scientifique, mais elle peut être tout à fait rationnelle. 

 Marjorie Poeydomenge, auteure de Descartes n'était pas Vierge, explore les liens entre les philosophes et leur signe solaire tout en montrant l'importance de la philosophie grecque dans le développement de l'astrologie

L'article complet est ici : Descartes n'était pas Vierge !