Les animaux et les plantes sont-ils des hommes comme les autres ?

En cette nouvelle année 2018 qui débute sur fond de crise écologique, de chute de la biodiversité et de saccage continu et répété de ce que nous qualifions comme "notre patrimoine naturel", ne faudrait-il pas repenser cette notion de patrimoine et notre rapport à la nature ? C’est précisément ce que fait Philippe Descola depuis ses premiers voyages chez les Jivajos Achuar en Amazonie jusqu’à ses appels récents à dynamiter l’anthropocentrisme et l’eurocentrisme des sciences sociales. Parce que, s’il est une certitude et une seule en cette nouvelle année, c’est que les concepts changent le monde.

Un entretien sur France Culture avec Philippe Descola (Chaire d’Anthropologie de la Nature au Collège de France)