Le monde a-t-il besoin d’être ré-enchanté ? (2/2)

Dans un précédent article nous avions exploré les prérequis pour un ré-enchantement du monde, notamment notre capacité à « décoloniser » notre imaginaire et à questionner nos représentations. À présent nous proposons un certain nombre de paradigmes qui pourraient fonder ce ré-enchantement et contribuer à son développement dans nos sociétés, sans que cela soit bien sûr exhaustif.

Nous en avons déterminé quatre principaux :

La conscience de groupe

La conscience de groupe n’est pas une simple conscience du groupe commune à toutes les cultures qui privilégie ce que l’on appelle aujourd’hui le « vivre ensemble », ce que l’on nommait naguère la convivialité ou le partage. Un groupe ressemble à une chaîne d’or avec des anneaux réunis les uns aux autres : sa force dépend du maillon le plus faible. Que signifie alors « être le maillon d’une chaîne humaine » ? Cela signifie être soi-même jusqu’au bout des ongles dans l’interdépendance. Et, dans notre lecture symbolique « être soi-même » veut dire accomplir son mythe fondateur, réaliser en conscience et en acte les schèmes de sens qui nous fondent. Alors un groupe « d’âmes » se forme naturellement entre ceux et celles qui se reconnaissent comme porteurs de schémas d’existence communs. Plus tard ces mythes se rassembleront à leur tour pour porter la note commune de l’humanité.

Ceux qui se reconnaissance dans Narcisse seront fascinés par les miroirs et les dîners aux chandelles en tête-à-tête.

Ceux qui se reconnaissance dans Narcisse seront fascinés par les miroirs et les dîners aux chandelles en tête-à-tête.

Voici quelques exemples de « mythes fondateurs » empruntés à la mythologie grecque pour :
Ceux qui se reconnaissance dans Narcisse (2) seront fasciné par les miroirs et les dîners aux chandelles en tête-à-tête. Et s’ils suivent jusqu’au bout le chemin proposé par l’Enfant, ils resteront un jour immobiles à se regarder dans le vrai miroir, dans le lac de leur intériorité jusqu’à en mourir. Jusqu’à épuiser leur narcissisme et découvrir la source de cet amour qu’ils eurent tant de mal à donner.
La grande famille des Narcisses apporte au monde cette sensibilité à fleur de peau qui, à force de s’approfondir et de descendre dans les entrailles, ouvre les hommes à un authentique émerveillement devant la beauté du vivant.

La grande famille des Icariens nous rappelle sans cesse qu’un monde meilleur et différent est toujours possible, à condition toutefois de vérifier que notre sincérité est bien chevillée à notre corps.

La grande famille des Icariens nous rappelle sans cesse qu’un monde meilleur et différent est toujours possible, à condition toutefois de vérifier que notre sincérité est bien chevillée à notre corps.

Dédale et Icare jouent une toute autre partition (3). Dédale, qui se traduit du grec par « ingénieux », est l’ingénieur précisément du labyrinthe de Cnossos (« gnose ») et de nombreux autres jouets. C’est l’archétype du technicien capable, par ses réalisations, d’imiter la nature et de ruser avec elle. Mais, nous dit le mythe, à chaque nouvelle réalisation le vivant s’éloigne et son univers devient aussi complexe qu’irrespirable. C’est pourquoi l’archétype de l’ingénieur enchaîne sur une autre image représentée par son fils Icare : le désir irrépressible de sortir du labyrinthe en cherchant à s’envoler vers un nouveau soleil, vers une vérité ontologique. Mais le jeune homme, en s’approchant du soleil, voit la fine pointe de cire qui relie ses ailes d’aigle à son corps d’enfant fondre. Et c’est la chute suivie de la noyade. En un mot si Icare avait été sin cera (du latin « sans cire ») qui a donné « sincère » en français, il aurait réussi son aventure.

La grande famille des Icariens nous rappelle sans cesse qu’un monde meilleur et différent est toujours possible, à condition toutefois de vérifier que notre sincérité est bien chevillée à notre corps. Cette histoire traite bien sûr de la difficile question philosophique de la vérité et du mensonge.

La grande famille des Prométhéens apporte aux hommes la liberté, la pensée inventive et le courage de questionner sans cesse les évidences des autres.

La grande famille des Prométhéens apporte aux hommes la liberté, la pensée inventive et le courage de questionner sans cesse les évidences des autres.

Et puis il y a encore Prométhée associé au moderne mythe du Progrès, qui vacille depuis quelques années (4). Tous ceux qui pensent qu’une meilleure invention sauvera le monde, que demain sera plus beau qu’aujourd’hui et qu’une meilleure théorie va résoudre les problèmes du chômage, sont des enfants de Prométhée. Le Titan défend la libre pensée et la liberté humaine. Mais c’est aussi un fou de la lumière qui ne mettra jamais les pieds dans la fange. Sa force, ce sont les étincelles de connaissance qu’il a volé aux dieux et qu’il donne sans relâche aux hommes. Ceux-ci, par mésusage de ces savoirs, produiront, dans le mythe, le Déluge climatique qui nous pend aujourd’hui au nez. Le mythe se « résout » lorsque Prométhée accepte enfin la bague qui va lui permettre de monter dans l’Olympe. C’est en osant une alliance avec les qualités du féminin que ces merveilleux savoirs deviennent inoffensifs.

La grande famille des Prométhéens apporte aux hommes la liberté, la pensée inventive et le courage de questionner sans cesse les évidences des autres. Cette histoire traite de l’importante question du mariage entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Ce féminin métaphorisé dans les mythes par le personnage de la Grande Déesse et dans la vie ordinaire par l’immense Nature. Ce féminin si maltraité par une société patriarcale et prométhéenne.

 L’intrication quantique

Chaque fois que l’on pose un acte, que l’on a une pensée ou une émotion, cela crée un champ morphogénétique, une vallée plus ou moins profonde dans la conscience collective.

Chaque fois que l’on pose un acte, que l’on a une pensée ou une émotion, cela crée un champ morphogénétique, une vallée plus ou moins profonde dans la conscience collective.

La mécanique quantique nous apprend que, dans certaines conditions, les particules élémentaires sont « liées » quelque soit la distance qui les sépare (5). Ce phénomène disparaît lorsqu’elles commencent à s’unir pour former des atomes, des molécules et bien sûr des êtres humains. Mais nous pouvons cependant penser l’intrication de manière analogique. Nos consciences individuelles serait-elles « intriquées » ? Est-il de plus en plus facile d’apprendre à faire du vélo et à utiliser un ordinateur ? Car si nos consciences sont liées, l’expérience des un profite à celles des autres. C’est en tout cas ce que le biologiste Rupert Sheldrake semble avoir démontré à travers de nombreuses expériences (6).
Chaque fois que l’on pose un acte, que l’on a une pensée ou une émotion, cela crée un champ morphogénétique, une vallée plus ou moins profonde dans la conscience collective. Ces vallées, formées de tous nos savoirs et de toutes nos habitudes se retrouvent partout dans le monde et profitent à l’ensemble des consciences humaines. Chaque acte que l’on pose nourrit l’humanité en beauté, en intelligence ou en horreur, selon sa nature.
Que serait un monde où chacun serait conscient des interconnexions de toutes les consciences ?

L’historialité de l’Histoire

Nous devons ce concept d’« historialité » à Henry Corbin, philosophe, traducteur et orientaliste français (1903-1978). Posons une hypothèse : ce n’est pas l’histoire qui crée les mythes, mais les mythes qui produisent l’histoire. À priori l’histoire semble chaotique, sans queue ni tête. Il n’en est peut-être rien. Pourquoi l’Empire Romain a-t-il disparu ? Probablement parce que les Romains eux-mêmes n’y croyaient plus, parce qu’ils n’étaient plus animés par le mythe fondateur qui alimenta leur civilisation millénaire. Nous sommes aujourd’hui dans une situation comparable où l’adhésion au mythe du Progrès s’estompe, laissant une sorte de no man’s land idéologique où s’engouffrent tous les démons du passé.

Nous sommes aujourd’hui dans une situation comparable où l’adhésion au mythe du Progrès s’estompe.

Nous sommes aujourd’hui dans une situation comparable où l’adhésion au mythe du Progrès s’estompe.

Certaines époques furent des périodes d’enthousiasme et de foi envers de nouveaux modèles de civilisation. Ainsi, dans les années 1920, pourquoi tant de personnes donnèrent-t-elles joyeusement leur vie au nom d’un idéal appelé « communisme » ? Un archétype était en train de s’incarner dans l’Histoire et certains y furent particulièrement sensibles (7). Il faudrait alors décoder ces grands courants de force qui animent l’histoire pour ne plus en devenir l’otage, pour les accompagner et les transformer en espérances. S’ils ne sont pas métabolisés par les citoyens ils bouleverseront encore et toujours les sociétés et manipuleront les individus.
Devenir conscient des cycles historiques signifie acquérir, à chaque période de l’histoire, un plus haut degré de liberté et créer un jour une société ré-enchantée ou « l’âme du monde » deviendra de plus en plus visible et opérante.

Penser globalement

Penser globalement signifie développer successivement une question en l’abordant sous son angle technique et rationnel, mais aussi en termes de complexité (8), de sens symbolique et d’opérativité sur notre conscience. « Connaissance » retrouve alors sa dimension première maintenue par l’étymologie de « con-naissance », « naître avec ».
Passons sur la technique et son idéal du « zéro défaut » si répandu dans notre monde. Edgar Morin a montré l’insuffisance de cette approche en développant la pensée complexe qui considère notre réalité comme un plat de spaghettis : si l’on cherche à en extraire un seul pour l’analyser c’est l’ensemble du système « pâtes » qui bouge. On voit immédiatement les limites de l’approche cartésienne et la nécessité de développer un regard « écologique » sur notre monde. Puis le symbolisme cherche à voir au-delà du plat de nouilles : qu’est-ce transparaît derrière ce qui paraît ? Quel sens le « hasard » de la répartition des pâtes sur l’assiette a-t-il ?
Enfin la pensée « opérative » suppose que toute connaissance authentique transforme naturellement le penseur qui « naît avec » ce qui le traverse.
Un monde ré-enchanté suppose une approche globale de la connaissance fondée sur ces quatre regards, qui sont aussi des scandales méthodologiques les uns pour les autres : la raison cartésienne, la complexité, le symbolisme et l’opérativité (9).

Article écrit d’après une conférence donnée par Luc Bigé à Bordeaux et à Paris en 2017, intitulée "Aux âmes, citoyens"
(1) Article de Luc Bigé, paru dans la revue Acropolis de mai 2017 (n°285) : Ré-enchanter le monde, changer notre vision de la réalité
(2) Luc Bigé, L’éveil de Narcisse, Éditions de Janus, 2006, 154 pages
(3) Luc Bigé, Icare, la passion du soleil, Éditions de Janus, 2008, 3184 pages
(4) Luc Bigé, Prométhée – Le Mythe de l’Homme – La sublime irrévérence, Éditions de Janus, 2005, 326 pages
(5) Massimo Théodorani, Entanglement, L’intrication quantique, des particules à la conscience, Éditions Macro Éditions, 2016, 185 pages
(6) Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, une autre façon de voir le monde, Éditions J’ai lu, 2016, 602 pages
(7) La nature et le rythme d’incarnation des archétypes dans l’histoire peuvent être suivi au moyen du modèle astrologique. Lire Vers un modèle astrologique de l’Histoire  – Communisme (1846-1989) – Guerres de religion (1559-1703) et prospectives pour le XXIe siècle, Éditions de Janus, 2012, 228 pages
(8) Edgar Morin, La Méthode, (coffret en 4 volumes), Éditions du Seuil, Collection Opus, 2008
(9) Luc Bigé, La force du Symbolique, Éditions Dervy, 2003, 235 pages

Soleil noir

Soleil noir les racines occultes du nazisme

Un documentaire intéressant sur les fondements mythologiques du Nazisme, dont on parle si peu et qui permet pourtant de mieux comprendre les ressorts de la seconde guerre mondiale.

Mythes de la Grèce archaïque

Le livre de Timothy Gantz comble un grand vide. Il manquait en français un ouvrage présentant les mythes de la Grèce archaïque dans toute la complexité de leurs variantes, sans pour autant s'éloigner d'un vaste public. On trouvera ici le fruit d'une récolte exceptionnelle, prenant en compte les sources textuelles et iconographiques antiques de manière critique et raisonnée. L'auteur recense, cycle par cycle, les variantes des mythes que proposent les œuvres littéraires et les représentations figurées (en particulier la céramique) de la Grèce antique, donnant ainsi accès à des sources d'ordinaire inaccessibles aux non-spécialistes. La version française de l'ouvrage est articulée par de nombreux titres et sous-titres permettant de s'orienter aisément dans la narration des différents épisodes. Le lecteur curieux prendra ainsi contact avec les récits mythiques sans avoir à affronter un déploiement théorique excessif. Etudiants et spécialistes trouveront quant à eux dans cette approche érudite et quasi-exhaustive, comme dans les annexes finales (éditions des textes anciens, catalogue iconographique, généalogies, index et bibliographie), de quoi étayer solidement leur recherche.

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  • Broché: 1423 pages
  • Editeur : Belin (18 novembre 2004)
  • Collection : L'Antiquité au présent
  • Prix : 56,60 €

Mythes et mythologies

Un grand voyage dans la mythologie et les mythes du monde entier à travers une double approche : une histoire de la mythologie dans toutes les grandes civilisations : Egypte, Grèce, Rome, mais aussi Perse, Inde, Chine, Japon, Europe, Amériques ou Afrique noire... un dictionnaire de 1300 entrées, qui fait découvrir les mythes, les dieux et les héros : du fil d'Ariane à zodiaque, en passant par Enée, Odin, Œdipe, Quetzalcoatl, Susanoo, Thot, Vichnou et Zoroastre. Un index général, des illustrations et des cartes facilitent en outre la recherche des informations. (Larousse, 888 pages)

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  • Broché: 893 pages
  • Editeur : Larousse (2 avril 2008)
  • Collection : In extenso
  • Prix : 32 €

La courtisane et les seigneurs colorés. Esquisses de mythologie

En 1982, dans les 25 essais qui composent Apollon sonore, l'auteur a commencé de publier en forme d'Esquisses des projets d'études de mythologie qu'il n'envisage plus de mener à leur terme, se bornant à définir les problèmes et à donner les principaux éléments de solution.

Le présent recueil présente une seconde série d'Esquisses (26-50). Les premières concernent l'Inde et, après Alexandre, les rapports de l'Inde avec l'Occident grec. Pour la première fois, d'importantes traditions bouddhiques apportent leur contribution à l'étude comparée des religions indo-européennes.

Une dizaine d'Esquisses continue l'exploration de la religion des Scythes et des traditions qui survivent chez leurs derniers descendants, les Ossètes du Caucase. Sur tous ces points encore, la véracité des témoins grecs, et d'abord d'Hérodote, d'une part, l'étonnante fidélité de la mémoire populaire d'autre part, se laissent vérifier.

Par un échantillonnage sur la plupart des domaines de l'ensemble indo-européen, un dernier groupe d'Esquisses montre le type des questions nouvelles ou anciennes que l'étude comparative permet d'aborder avec précision : à Rome, l'univers tel que le divisaient les augures, puis la fonction d'une divinité évanescente, Hora, parèdre de Quirinus ; chez les héros de l'Iliade, l'opposition de la "fougue" utile et de la mauvaise "rage" ; la byline russe sur les trois derniers voyages du grand héros Il'ja de Mourom et l'interprétation d'une idole quadricéphale de Galicie, etc.

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  • Broché: 256 pages
  • Editeur : Gallimard (24 janvier 1984)
  • Collection : Bibliothèque des Sciences humaines
  • Prix : 14,10 €

Chiron et l’axe des portes

Cette étude originale sur Chiron en relation avec l'axe des Portes ouvre une voie nouvelle à l'astrologie. Catherine Castanier expose une interprétation inédite des mi-points entre Uranus et Saturne avec d'une part la Porte Invisible, lieu de notre blessure existentielle inconsciente, et d'autre part la Porte Visible, qui ouvre la voie de sa guérison.

Chiron représente la clé de nos transformations, il nous accompagne lors de nos passages successifs de conscience. L'analyse de Chiron guide alors le chemin de notre compréhension et permet de voir comment utiliser son énergie bienfaisante afin d'opérer ce passage en soi.

Parce qu'il est hors normes, Chiron nous permet de trouver la force pour aller au-delà de nos limitations. Plus qu'un simple livre technique d'astrologie, cet ouvrage est précurseur d'une conscience naissante et un outil à penser suscitant une réflexion profonde sur la responsabilité de notre vie.

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  • Broché: 296 pages
  • Editeur : Editions du Rocher (24 janvier 2011)
  • Collection : Astrologie
  • Prix : 23,40 €

Chiron et la voie de la guérison

Le message de Chiron est plus que jamais d'actualité, car il représente la prise de conscience faite de sagesse et d'amour que nous sommes reliés à la Création tout entière.

C'est la base de toute guérison - rendre entier - et Chiron marque les expériences dont l'urgence déclenche notre éveil spirituel. Analysée sous tous ses aspects, la figure si riche du Centaure, mi-animal, mi-homme, tout à la fois guérisseur blessé, chaman et précepteur signe les périodes de transition profonde dont nous faisons l'expérience individuellement et collectivement ; le processus de Chiron révèle la souffrance et montre ce qui a besoin d'être libéré, abandonné et guéri. Alors qu'il faut renoncer à un passé connu pour un futur incertain qui nous fait signe, le pas est difficile à franchir.

Mais le but n'est rien moins qu'une connexion encore plus profonde avec notre vraie nature qui est toujours présente, mais parfois invisible à nos yeux. Chiron incarne un nouvel esprit d'indépendance philosophique, de compassion face à la souffrance, d'apprentissage continu de la confiance en notre guide intérieur. C'est dans nos profondeurs intérieures que se vit l'expérience subjective, donc inaltérable, du voyage spirituel, voyage auquel nous convie Chiron.

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  • Broché: 562 pages
  • Editeur : Janus (3 janvier 2015)
  • Collection : Systèmes du Monde
  • Prix : 25 €

Les multiples visages de la lune

Les multiples visages de la lune aborde un des concepts fondamentaux de l'astrologie humaniste : le dynamisme de la relation toujours changeante du soleil et de la lune par rapport à la terre.

L'astrologie humaniste privilégie la notion de temps plutôt que la notion d'espace ; de ce fait, il apparaît clairement que la lune, à travers ses différentes phases - d'une " nouvelle lune " à l'autre - mesure et scande le temps de l'être humain, passé, présent ou futur, chaque phase ou chaque aspect, pour signifiant qu'il soit, étant approché et analysé comme un moment spécifique étroitement lié au cycle tout entier.

En étudiant ce jeu de relations toujours plus inclusives, Alexandre Ruperti et Marief Cavaignac soulignent l'importance des faits astronomiques, sources et bases de toute interprétation, indispensables à l'astrologue qui peut ainsi affiner sa réflexion par les exigences d'une connaissance plus précise.

A travers les parts soli-lunaires, nous sommes invités à découvrir la structure cachée reliant les multiples visages de la personnalité de l'individu, chacun étant l'expression de cette structure et le reflet spécifique de l'Etre tout entier.

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  • Broché: 288 pages
  • Editeur : Médicis; Édition : 2e édition (2 mai 2006)
  • Collection : ARTICLES SANS C
  • Prix : 19,77 €

Astrologie karmique, volume IV : Le karma du présent

Martin Schulman a publié une série de petits ouvrages sur les nœuds lunaires et la part de fortune que nous recommandons.

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  • Broché: 108 pages
  • Editeur : Sum - Hameau (1994)
  • Collection : Astrologie
  • Prix : 13,75€