Archétypes et histoire

À de rares exceptions près, comme la bataille d’Actium (-31) et la vision de Constantin (313), les événements qui ont façonné l’histoire correspondent à des situations astrologiques remarquables. Depuis la fin de la ligue de Délos (-404) jusqu’à la pandémie de 2020/2021, en passant par le traité de Westphalie (1648/1650) et le sac de Rome en 411, aucune n’échappe à une rencontre significative et synchronique entre trois archétypes : la liberté qui divise (Uranus), le mythe qui fédère (Neptune) et la puissance qui coagule (Pluton). Presqu’aucune date ne se dérobe à des rencontres entre ces planètes lentes du système solaire, soulignant ainsi une évidente synchronicité entre histoire et état du ciel. Inversement, si nous choisissons au hasard un temps sur le calendrier, nous avons toutes les chances qu’il n’y ait ni événement fondateur, ni structure astrologique qui soit exceptionnelle. Cette simple observation nous a conduit à explorer ce que nous pourrions appeler une « métahistoire ». L’histoire que nous connaissons étant la forme que prennent les événements à partir de ce tapis comique tissé par un ensemble de « forces signifiantes » ou, pour reprendre l’expression que nous avons déjà utilisée en explorant le symbolisme du corps humain, une conscience énergie universelle ou « âme du monde ».

Dans ce premier volume intitulé l'Esprit du temps nous suivons l'élaboration des trois grandes phases de la civilisation occidentale qui se moule sur deux cycles Neptune-Pluton de cinq siècles chacune, soit des périodes de mille ans  : le monde gréco-romain (de -577 à 411), le Moyen Age (de 411 à 1399) et le monde moderne né avec l'humanisme de la Renaissance italienne (1399-1892). Nous explorons également les forces signifiantes qui animent notre période de civilisation (1892-2384).

L'astrologie, comme grille de lecture des grands processus historiques, est également développée sous la forme de vidéoconférences dans la formation proposée par Réenchanter le monde

LIVRE NUMÉRIQUE :

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  • Editions Réenchanter le monde
  • prix : 9,99 €

Archétypes et Histoire: Volume 1 : L'Esprit du temps

Il est possible de lire cet ouvrage sans liseuse, sur votre tablette, votre mobile ou votre ordinateur en téléchargeant gratuitement le logiciel Kindl ici

Orion et le signe du Scorpion

Dans cet ouvrage, Marie Paule Baicry poursuit les travaux initiés par  Jacques Berthon en astromythologie. Elle expose avec finesse le sens symbolique des mythes d'Orion et d'Héphaïstos afin d'en dégager les significations psychologiques et spirituelles. Ce premier volume est essentiellement consacré au signe du Scorpion et à ses maîtres, Mars et Pluton. Il est aussi remarquable par les nombreux exemples d'interprétation qui sont autant de rappels utiles pour conduire la lecture du thème astrologiques, Nous recommandons vivement cet ouvrage.

À l'écoute de nos profondeurs. Tome 1: Orion et le Scorpion

Élargir notre perception du réel

Dans la première partie de cette vidéo, nous évoquons les quatre voies de la Connaissance : la voie scientifique, la voie systémique, la voie symbolique et la voie transcendantale celle de  la connaissance directe. Si nous décidions de penser globalement, alors toute question, toute thématique, devrait être explorée par ces quatre approches. Dans la deuxième partie, nous évoquons la question du « temps » en résonance avec ces quatre voies de la Connaissance. On peut distinguer les temps mythique, messianique, scientifique et enfin du celui du contact avec l’éternel présent. Si ces quatre temps se mélangent aujourd’hui, certains  ont prédominé selon les moments de l’Histoire pour produire de grandes civilisations. Le Passage est certainement aujourd’hui celui de l’accès au quatrième temps, l’éternel présent, le temps de l’instant, tout en conservant la conscience des cycles qui organisent nos manières de nous renouveler.

Transhumanisme et posthumanisme

Transhumanisme et post-humanisme

Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins. Le transhumanisme façonne une nouvelle espèce humaine avec la technologie, l’intelligence artificielle et la manipulation génétique des corps. Le post-humanisme propose un élargissement de la conscience humaine en l’extirpant de son bocal narcissique. Dans tous les cas l’homme après l’homme est en marche.

L’humanisme naquit discrètement au Quattrocento à partir de 1399. Il prit un visage scientifique avec Francis Bacon (1561-1626) puis rayonna dans les découvertes de Newton (1642-1727) et la philosophie de Descartes (1596-1650). Il devint finalement un idéal philosophique aux nuances multiples avec les Lumières du XVIIIe siècle.

A l’aube du XXe siècle ces idéaux qui plaçaient l’homme et sa liberté au-dessus de tout, au-dessus de la Nature et du sacré, volèrent en éclat dans deux guerres mondiales et de multiples inégalités sociales. Ce fut leur arrêt de mort car nous prîmes conscience que la liberté humaine et la libre pensée mènent aussi à la violence la plus extrême. Néanmoins sa force et son empreinte continuent toujours d’imprégner nos consciences.

L’une de ces empreintes futuristes est le transhumanisme qui cherche à matérialiser la métaphore de l’homme-machine proposée par Descartes. Placer l’homme au centre de l’univers et au-dessus de tout a pour conséquence de produire un type d’humain hyper-narcissique avec des sociétés à l’avenant, en perte de lien avec la biosphère et avec l’Esprit. Au Moyen Âge, la nature était chantée, louée, magnifiée, comme un monde mystérieux où pouvait s’épanouir les plus profondes qualités humaines : l’amour courtois et l’initiation au mystère métaphorisée par la quête du Graal. Quant aux peuples premiers, ils considéraient la Nature végétale comme l’épiphanie de la grande déesse. Aujourd’hui, le narcissisme humaniste développe la vision d’hommes aux pouvoirs augmentés par la technologie. Comme l’adolescent présenté par Ovide[i], ces hommes recherchent la perfection du corps, l’éternelle jeunesse et l’immortalité. Ils sont également insensibles à la souffrance causée par leurs désirs de toute-puissance à l’ensemble du vivant. Sans aller jusqu’au transhumanisme, qui n’en est que la conséquence logique et presque caricaturale, la vieillesse est cachés dans des maisons spécialisées et la mort derrière les murs des cimetières. Notre société valorise l’adolescence, les corps en mouvement, les fêtes et les distractions alors que nos vieux ne sont que adolescents fatigués. En d’autres temps, dans d’autres lieux, c’étaient des « anciens » à qui on allait demander conseil, des conseils nés d’une longue vie maturante où la souffrance conduisait encore à une forme de sagesse.

Narcisse, un mythe de connaissance de soi

À la naissance de Narcisse, sa mère, la nymphe Liriopé, alla voir Tirésias et lui posa cette question : « Mon fils atteindra-t-il un âge avancé ? » Le devin lui répondit : « Il vivra longtemps s’il ne se connait pas ». Narcisse est donc, fondamentalement, un mythe de connaissance de soi[ii]. Mais il précise aussi que le désir immature de vivre une éternelle jeunesse doit être sacrifié pour aller vers la découverte puis l’expérience du Soi en traversant la mort. De ce point de vue, le transhumanisme est un « déshumanisme » car il souhaite maintenir le sujet dans un état de conscience immature, de toute puissance, libéré de la souffrance. Ceux qui s’inscrivent dans ce courant de pensée sont des Narcisses qui cherchent l’immortalité[iii] (l’éternelle jeunesse) et n’ont pas le courage de mourir à eux-mêmes par peur de la dissolution de moi, par peur de s’ouvrir à leur sensibilité si fragile, par crainte de la souffrance. Néanmoins, lorsque Narcisse se regarde vraiment dans le miroir, dans la source, il réussit à abandonner à ses images chéries pour naitre à lui-même. Agonisant, il descend dans le monde sous-terrain et se métamorphose enfin dans la fleur qui porte son nom : le narcisse. Il découvre enfin sa véritable identité et se connaît lui-même, accomplissant ainsi la prophétie de Tirésias.

Le transhumanisme est l’aboutissement logique de notre société hyper-narcissisée qui a oublié le premier commandement inscrit au fronton du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ». Grâce à certaines technologies prométhéennes comme les nanotechnologies et le génie génétique les transhumanistes cherchent à amener le sujet à réaliser tout son potentiel, dans ce qu’il a de plus beau et de plus accompli, mais seulement en termes de valorisation égotique. Ils ignorent les autres règnes de la nature car ils ne sont pas dans la conscience du cœur. Tant que la personnalité n’a pas touché cet espace cardiaque, elle ne peut pas vraiment comprendre qu’il y a autre chose qu’elle-même dans l’univers[iv].

Sans même aller jusqu’au transhumanisme, la logique rationnelle qui imprègne encore tant notre civilisation occidentale nous conduit à penser nos vies comme des enchainements de situations à maitriser, à planifier nos existences, à envisager des plans de carrière, à nous inscrire à des programmes d’amélioration de soi et de son corps, à des séances de fitness, à faire du jogging et à penser des investissements pour une future retraite. Ces choses mystérieuses et irrationnelles que l’on nomme la confiance, la grâce, le destin, la fatalité, l’honneur, la gratitude, l’amour, la joie, l’imaginaire, l’intuition et la poésie disparaissent lorsque l’être humain entre en compétition avec les machines pour, comme elles, atteindre la perfection du zéro défaut.

Pourtant, si nous les lisons symboliquement les événements exceptionnels apparus dans les années 1900, nous observons que nous somme entrés dans une nouvelle époque de la civilisation, une époque posthumaniste. Celle-ci propose en effet la dissolution des repères narcissiques sécurisants pour ouvrir la conscience humaine à l’Immense.

Le nouveau monde est déjà là

Cela commença au crépuscule du XIXe à l’aube du XXe siècle avec Freud, Einstein, Max Planck, Niels Bohr, Husserl, Cantor et Kandinsky. Qu’ont en commun la psychanalyse (1900), la Relativité (1905), l’intrication quantique (1900), la phénoménologie transcendantale (1913), l’affirmation de la réalité ontologique des ensembles infinis (1874) et l’art abstrait (1903, Le cavalier bleu) ? Absolument rien dans la forme, mais ils ont tous en commun une même Idée : ce que nous avons jusqu’à présent appelé « réalité » est sous-tendu par une surréalité qui dépasse nos capacités de représentation intellectuelles. Comment, en effet, réaliser que le « moi » est une simple partie émergée d’un inconscient dont nous ignorons presque tout  (Freud) ? Comment réaliser que nous vivons dans un univers à quatre dimensions où le temps n’est pas séparable de l’espace (Einstein) ? Comment réaliser que les électrons qui gravitent autour des noyaux de nos atomes constituant notre corps ont une probabilité non nulle d’être aussi à l’autre extrémité de l’univers (Bohr) ? Comment réaliser les essences qui fondent notre réalité objective (Husserl) ? Comment réaliser que certains infinis sont objectivement plus grands que d’autres (Cantor) ? Et enfin comment réaliser et peindre les forces formatrices qui sous-tendent les formes objectives (Kandinsky) ? Les ouvrages d’Alice Bailey datent aussi de cette époque.

Ces questions se résument à un seul constat : l’intelligence humaine est devenue capable d’interroger une surréalité que notre conscience actuelle est incapable de saisir. C’est le défi des cinq siècles en cours que d’élargir notre vision du monde à cette surréalité, jusqu’à considérer un jour qu’il s’agit de quelque chose de normal. Pour comprendre cette difficulté, il suffit de penser à la Renaissance italienne qui offrit au monde la perspective, la presse à imprimer et l’humanisme. Combien était-il alors difficile pour un contemporain de se détacher d’une représentation du monde fondée sur la foi chrétienne, les images saintes, le système féodal et l’obéissance aveugle à l’argument d’autorité ! Aujourd’hui nous avons le même problème, mais il s’agit de nous libérer de la rationalité cartésienne, du narcissisme confondu avec l’individuation, d’une certaine idée du libre arbitre, de la croyance que le monde est constitué de choses séparées et que l’homme et sa société sont au centre de toutes choses. Penser le post-humanisme ressemble un scandale intellectuel… exactement comme le fut en son temps l’humanisme par rapport au christianisme alors que  Brunelleschi introduisait la perspective dans l’art.

Que serait un monde post-humaniste fondé sur la conscience du surréel ?

Le mythe dominant se sera plus l’extase dionysiaque collective du Moyen Age, métaphorisée dans la culture chrétienne par le sacrement de la transsubstantiation, le partage du pain et du vin, un rituel emprunté à la fois au dieu grec et au romain Mithra. Ce ne sera pas non plus Prométhée réveillé de son long sommeil par les philosophes des Lumières, l’inventeur disruptif qui imagine qu’une nouvelle théorie et son partage avec des sujets prometteurs améliorera la société en lui apportant plus de raison, de conscience et de lumière. La surréalité est de nature protéenne. Elle ressemble aux vieux Protée, le gardien du troupeau de phoques d’Apollon. Comme l’eau sans limite de l’Océan, la surréalité est sans forme mais peut les prendre toutes. Comme l’eau, elle ignore les barrières et les catégories. Comme l’eau, elle se glisse dans les interstices du monde phénoménal pour l’irriguer du sens de l’Immense. Comme l’eau, elle est insaisissable par la main qui cherche à la retenir. Lorsque la conscience humaine entre dans le flux de la surréalité, elle se libère de son identification à ce petit caillou qu’elle appelle son « moi ». Elle sent alors d’une manière très tangible, mais non physique, ce que veut dire « intrication quantique » ; elle perçoit dans une communication de sujet à sujet la vie des plantes, des animaux et des minéraux terrestres ; elle devine la trame du tapis cosmique qui dessine les lignes directrices d’une métahistoire ; immobile, elle pénètre dans la nature du temps et se libère de la tyrannie de l’espace ; elle « touche » la présence des archétypes, ces vagues surgies de l’inconscient collectif qui se forment et se déforment sans cesse. L’organisation du cerveau humain, dans son extraordinaire plasticité, se modifie pour devenir comme une eau sensible à la lumière des étoiles, réalisant ainsi l’autre sens du mot « réfléchir ».

Aujourd’hui, l’exploration du surréel découvert par la psychanalyse, la mécanique quantique et l’art moderne se fonde toujours sur l’ancien paradigme de la rationalité, issu des cinq derniers siècles, avec tous les paradoxes que cela entraine. Il est possible que le carré Neptune-Pluton de 2064-2066 puis l’opposition de 2135 accompagnent le développement de nouveaux moyens d’investigation de la surréalité et développent des modèles expérimentaux fondés sur des facteurs immatériels comme la conscience, la « magie » et l’action à distance non causale. L’accent sera mis sur l’interdépendance vécue intérieurement pour dépasser le rapport sujet-objet que nous avons aujourd’hui avec le monde. Il sera alors possible d’explorer objectivement notre univers, proche et lointain, comme un ensemble de relations de sujet à sujet[v]. Bien plus que de nouvelles découvertes, les cycles Neptune-Pluton nous parlent de la mentalité collective et de notre représentation du monde en tant que civilisation[vi].

Hegel (1770-1831) porta haut la lumière de l’ancien monde de la Raison, mis en place par l’humanisme du Quattrocento. Nietzche (1844-1900), qui balaya si lucidement les errances du christianisme et du rationalisme, est peut-être le prophète du nouveau monde. C’est en 1889, qu’il sombra dans la folie. En sortant de son hôtel, il vit un cocher maltraiter son cheval. Incapable de supporter cette vision il s’approcha de l’équidé, l’enlaça et pleura sur sa joue. Pris d’un « délire » né d’un contact avec le surréel, il chanta et hurla sans cesse, prétendant être le successeur de Napoléon venu pour refonder l'Europe et créer une « grande politique ». Sa conscience s’identifia alors à deux grandes figures mythiques et mystiques : Dionysos et Christ. Ces divinités ont en commun de déployer en l’homme l’espace de son cœur, d’ouvrir les portes qui gardent l’entrée dans le palais du Soi, là où l’amour métamorphose les souffrances collectives pour guérir les communautés humaines. Les dernières paroles du philosophe furent « je suis Dionysos ! ». En 1892, au moment exact de la conjonction Neptune-Pluton, Nietzsche tomba dans un état végétatif. Le contact avec le surréel, c’est-à-dire avec la nature protéiforme de l’âme du monde, qui a absorbé tant d’amertumes au cours de l’histoire, ouvrit le philosophe à une immense compassion qui lui rendit soudain la conscience de la souffrance collective, déclenchée par l’expérience malheureuse du cheval, littéralement insupportable.

Le Narcisse humain, peu habitué à s’ouvrir à autre chose qu’à lui-même, réalise alors à quel point il maltraite les autres êtres vivant. Sommes-nous prêts pour l’intégration un tel choc ? Sommes-nous prêts à vivre en conscience l’interdépendance pour élaborer un modèle de civilisation en cohérence avec celle-ci ? Nous avons encore quatre siècles devant nous pour intégrer dans notre conscience collective les mémoires de souffrance et les promesses de l’âme du monde afin de trouver notre place dans l’ensemble du vivant.

Bien sûr, ce nouveau monde portera aussi ses parts d’ombre comme le risque de la folie ; l’addiction à une surréalité artificielle façonnée par la technologie ; la confusion psychique en raison de la dissolution des repères du « bien et du mal » ; la perte des identités individuelles, nationales et transnationales qui pourra soulever des peurs viscérales capables d’alimenter de nouvelles formes de fascisme ; la manipulation des foules qui se mouleront sur des discours surréaliste. Une société fondée sur la compassion ne sera possible que lorsqu’une majorité de ses membres aura transféré leur conscience de leur nombril narcissique, avec ses besoins illimités de reconnaissance, vers l’immense simplicité du cœur. Dans le cas contraire, les réactions du « moi », inquiet de la perte de ses prérogatives et, finalement, confronté à sa propre sa mort, produiront une humanité soumise, manipulable et oublieuse des grands acquis de cinq siècles de science, à savoir le doute et le questionnement du réel.

Le transhumanisme représente le summum narcissique du processus d’involution. L’homme se prend alors « légitimement » pour dieu et cherche à réaliser les qualités naguère attribuées à la divinité : l’immortalité, l’omniscience et la toute-puissance. Le post-humanisme représente, au contraire, une époque de conversion : le moment où la conscience humaine collective se tourne vers l’Immense, le moment où elle pénètre « corps et âme » dans le mystère du surréel. Alors la création ne viendra plus du sujet narcissique. Elle sera le fruit inattendu de la spontanéité de la première pensée et du geste surgissant.

Luc Bigé

Références

[i] Ovide, Les Métamorphoses, Les belles lettres

[ii] Luc Bigé, l’Éveil de Narcisse, Janus

[iii] Bill Gates et Bernard Alexandre, deux thuréfères du transhumanisme, portent dans leurs thèmes astrologiques un mythe de Narcisse.

[iv] Luc Bigé, Le Parchemin Magnifique, vol. 3. Réenchanter le monde.

[v] Wolfgang Pauli, Physique moderne et philosophie, Albin Michel ;  Werner Heisenberg, La partie et le tout, Champs sciences.

[vi] L’humanisme est né avec la conjonction Neptune-Pluton de 1399 en Gémeaux, la suivante se forma en 1892 au crépuscule du XIXe siècle.

Formation Luc Bigé

Depuis quelques mois des personnes à l'éthique douteuse utilisent mon nom pour vendre des cours d'astrologie. Si vous tapez en effet sur un moteur de recherche "formation luc bigé" ou "cours d'astrologie luc bigé" vous tombez sur un site dont j'ignorais jusqu'à présent l'existence et qui dit vendre des cours.

Plusieurs adresses URL conduisent au même site, il est possible que celui-ci se contente de capter vos données personnelles.

Je ne connais pas ces personnes et n'ai aucun rapport avec eux. Je n'ai pas eu accès au contenu du site pour savoir s'il y a ou non un plagia, ni même si ces cours existent vraiment.

La seule formation en astrologie que je propose est sur Réenchanter le monde.

Il existe également certains films en communs avec Baglis TV qui a filmé et monté certains de mes séminaires, ceux-ci sont diffusés à la fois sur Baglis et sur Réenchanter le monde.

Voilà, ce court message pour éviter des confusions !

Luc Bigé

L’histoire a-t-elle un sens ?

Il s’agit d’un extrait  d'une conférence donnée à suneva et présentée ici :

Le passé, le présent et le futur des civilisations humaines semblent chaotiques, imprévisibles et soumis aux caprices du hasard. Cela est vrai seulement si l’on regarde les événements d’une manière descriptive, mais perd de sa pertinence lorsque l’on cherche à comprendre les forces secrètes qui animent la vie des empires, des civilisations et des peuples. Ceux-ci, comme les individus, sont soumis à des cycles de naissance, de croissance, de mort et de renaissance. Nous montrerons comment l’âme du monde, l’anima mundi, s’incarne cycliquement et progressivement dans l’humanité prise comme un tout et produit l’histoire. Ces forces archétypales cherchent, à chaque instant, à se frayer un chemin pour insuffler plus de sens, d’amour et de clarté au cœur des consciences humaines. Ce processus d’incarnation du sens dans l’histoire est décodé par l’interprétation des grands cycles astrologiques entre Uranus, Neptune et Pluton. Chaque planète lente représentant l’une des trois grandes conscience-énergie qui façonnent la matière humaine.

Sutra du cœur

La langue sanscrite, que le parler des oiseaux entend "sans-script", "sans écriture", fonctionne comme un  immense mantra : les vibrations des sonorités guérissent et transforment les personnes qui chantent où simplement écoutent. Voici le Sutra du cœur offert par Gaiea. Les sous-titres en sanscrit sont de Thich Nhat Hanh. L'ouverture du cœur est la prochaine étape de notre civilisation afin que celle-ci ne sombre pas dans la froide raison qui est devenue, au fil du temps, purement utilitariste.
 
 
 
Pour explorer le symbolisme du cœur : Le parchemin Magnifique, opuscule X.

Discours d’investiture du vice-président de Bolivie (8/11/2020)

Discours d’investiture du vice-président de l´État plurinational de Bolivie, Monsieur David Choquehuanca, prononcé le dimanche 8 novembre 2020 à La Paz.  Vous trouverez également le lien vers le PDF contenant le discours traduit en français accompagné de notes de bas de page expliquant les termes et concepts en Aymara, Quechua et Guarani, utilisés par le vice-président lors de ce discours remarquable. PDF du discours à partager librement: https://drive.google.com/file/d/1W_R6...

En à peine deux siècles de civilisation industrielle nous avons détruit les équilibres  de la planète. Il y a visiblement quelques chose qui ne va pas dans notre manière de penser le monde. C'est pourquoi ce discours mérite toute notre attention.