Crise actuelle et mutation ontologique
"Quand Dionysos guidera, la terre dansera"
Euripide
Les crises actuelles – écologique, économique, énergétique et éthique – ne sont pas banales au sens où elles ressembleraient à des soubresauts inévitables dans le processus d’évolution continu de la civilisation humaine. Leurs analyse symbolique montre que nous sommes à la veille d’un profond changement de la nature humaine, mutation qui s’amorce déjà.
Vaste programme que « guérir la planète » ! Qu’est-ce en effet que « guérir » ? Qu’est-ce vraiment que la « planète » ? Et que signifient ces deux termes accolés ? L’être humain devrait-il y jouer un rôle, et si oui lequel ? Et comment ?
Pour simplifier il nous faut poser des hypothèses et adopter une posture philosophique, sans quoi ces questions seraient pour le moins abscondes et susceptibles d’interprétations multiples. Admettons ici que la maladie est le signe visible d’une disharmonie entre les parties d’un tout. Le symptôme désigne également le processus de la guérison visant à recouvrer cet équilibre perdu, mais à un niveau de conscience à la fois plus précis et plus inclusif. Admettons encore que la « Terre » est un être vivant et, comme le précise le Tibétain, une planète non-sacrée. Posons enfin l’hypothèse qu’une planète sacrée a réussi à fusionner son anima mundi avec sa nature matérielle et biologique. Qu’est-ce qu’un espace sacré si ce n’est une géographie orientée où chaque point cardinal est porteur de sens, c’est-à-dire d’une force signifiante qui imprègne les mondes visibles ? Nous pourrions alors envisager la maladie actuelle de la planète comme un processus nécessaire pour sa sacralisation. Ce sont ces points que nous allons développer.
La « maladie » actuelle
Il y a plusieurs manières de la diagnostiquer. La première, développée par le W.W.F.[1] et certains spécialistes de l’évolution, consiste à remarquer que nous nous dirigeons à marche rapide vers la sixième grande extinction. Cinq extinctions de masse ont déjà impacté la vie sur la Terre. Entre 50% et 95% des espèces ont alors disparu, selon des époques. La plus ancienne répertoriée, il y a 500 millions d’années, vit la disparition des trilobites et des brachopodes qui avaient alors envahi le milieu marin ; la plus récente, il y a 65 Ma procéda à l’élimination des dinosaures et, avec eux, disparurent 50% des espèces vivantes. Celle d’aujourd’hui est beaucoup plus rapide que les précédentes puisque la vitesse de la disparition des espèces est environ mille fois plus élevée que lors des autres catastrophes. Son origine est bien sûr anthropique. L’action de l’homme sur l’environnement avec l’agriculture, l’urbanisation, l’industrialisation et la pollution entraîne des modifications irréversibles de la biosphère. Il semble que de tels phénomènes aussi radicaux surviennent lorsqu’une espèce vivante a conquis tout l’espace disponible, mettant ainsi l’ensemble de l’évolution biologique dans une impasse. C’était le cas pour les trilobites du Cambrien et les dinosaures du Crétacé, c’est le cas aujourd’hui pour l’homo sapiens.
Pourtant, malgré la succession de ces catastrophes, la courbe représentant l’accroissement du nombre des espèces vivantes en fonction du temps revient toujours là où elle aurait dû être si ces phénomènes n’avaient pas eu lieu. Les « catastrophes » sont en effet suivies de l’apparition d’une floraison d’espèces nouvelles. Tout se passe comme si, en danger, la vie développait une extraordinaire créativité. C’est, du reste, grâce à la disparition des dinosaures que l’homme existe. Les mammifères apparurent à peu près en même temps que les dinosaures, au Trias Supérieur, il y a quelque deux cent trente millions d’années. Pendant 165 millions d’années, ils ont évolué dans l’ombre des grands reptiles, se transformant certes, mais restant petits – d’une taille inférieure à celle d’un chat - et peu diversifiés. Puis les dinosaures disparurent. Une dizaine de millions d’années « seulement » après la catastrophe de la limite Crétacé-Tertiaire, il existait déjà des mammifères d’une taille fort respectable (de la taille d’un ours), adaptés à des modes de vie variés. Aujourd’hui, 65 millions d’années après la crise, notre monde est peuplé de rats, de chauves-souris, de baleines, d’éléphants, de fourmiliers, de guêpes, de chevaux et d’humains. Ce monde si varié est le résultat d’une vaste radiation évolutive grâce à l’effacement forcé des dinosaures. Ainsi les grandes extinctions sont toutes de formidables facteurs, si ce n’est de « progrès », du moins de renouvellement.
La crise formidable que traversent les autres règnes de la nature sous nos yeux aveuglés est accompagnée d’une crise de l’humanité prise dans la totalité de son histoire. Il y a plusieurs manières de la montrer, nous n’en développerons que deux ici[2]. Depuis l’époque des chasseurs-cueilleurs, il y a environ deux cent mille ans, la vitesse des communications s’est accélérée d’une manière exponentielle. Celle-ci conditionne à son tour l’accélération des découvertes, la transmission des idées et la rapidité des évolutions techniques et sociales.
Il y a trente mille ans la tribu primitive ne connaissait encore que la parole et les jambes, elle avait besoin d’un temps considérable pour transmettre ses idées à ses voisins. Plusieurs millénaires s’écoulaient parfois avant que des peuples d’origines différentes ne se rencontrent et décident de guerroyer ou d’échanger leurs poteries et leurs femmes. Il y a cinq mille ans environ les peuples nomades puis les agriculteurs réussirent à domestiquer des animaux pour se déplacer : chameau, cheval et âne. La communication devint tout à coup considérablement plus rapide, le délai pour échanger des idées passe subitement du siècle à l’année. Depuis trois siècles seulement, le monde industriel multiplie à l’envie les voitures, les voies télégraphiques, les bateaux de gros tonnage et les avions de lignes si bien que le temps de déplacement moyen pour transmettre une information d’un point à l’autre de la planète se réduit à la journée. Finalement, depuis moins de trente ans, Internet va à la vitesse de la lumière. Toute nouvelle découverte scientifique est instantanément transmise vers tous les laboratoires de la planète. Chemin faisant les moyens de communication se sont libérés du sujet en passant de la personne au cheval, puis à la voiture et enfin à l’ordinateur, cet écran derrière lequel nous regardons le monde avec un processus de désinvestissement affectif croissant, à moins de vivre dans la bulle de l’imaginaire. La vitesse de transmission du savoir accélère le processus d’évolution en réduisant considérablement le temps mis par une invention pour faire le tour de la planète, mais son prix est cher payé car l’homme pense de moins en moins à ce qu’il est pour se décentrer de plus en plus de lui-même et évacuer sa participation sensible au monde extérieur.
Les moyens d’échange sont à l’avenant. Ils passent eux aussi de la terre vers le ciel, du concret vers l’abstrait. L’objet troqué par les nomades se transforme d’abord en jeton d’argent ou de bronze chez les agriculteurs. Puis le métal perd de sa densité pour se multiplier sous la forme de papier-monnaie et d’actions avec l’industrie. Finalement il disparaît dans l’invisible, véhiculé sur les ondes des échanges bancaires, réduit à un simple chiffre sur un compte dans le tourbillon généré par les échanges informatiques. Au final, le cheval, le champ et la chèvre sont devenus des nombres purs.
Et puis, entre le néolithique et maintenant, nous vivons une extraordinaire accélération du temps. Non qu’il le soit dans l’absolu, mais notre sens du temps est lui-même réduit au très court terme. Aujourd’hui nul n’envisage sérieusement l’avenir à plus de 10 ans alors que les Egyptiens construisaient des tombeaux-pyramides pour assurer la vie éternelle de leurs occupants avec vivres, bétail et serviteurs. Pourtant si, comme nous le suggérions précédemment, l’accélération de l’histoire est proportionnelle au temps que met une information pour faire le tour de la planète, infiniment longue (relativement à une vie humaine) à l’âge des cavernes, rapide comme l’éclair aujourd’hui, une telle accélération ne pourra plus se poursuivre. Après les chasseurs-cueilleurs, les agriculteurs, les industriels et les créatifs culturels, nous savons qu’il est impossible d’aller vers un « cinquième âge », non seulement en raison de sa vacance mythologique, mais aussi pour une cause purement physique : la vitesse de la lumière est théoriquement et expérimentalement indépassable.
Devant nous, le mur.
N’est-il pas symptomatique que ce lieu qui réunit vitesse maximale, des valeurs réduites à des chiffres sur un compte bancaire, le culte du nombre pur qui efface l’éthique, là où le temps est devenu de l’argent… s’appelle précisément Wall Street, la « rue du mur » ?
Après les nomades, les agriculteurs, les industriels et les informaticiens, il n’y aura pas de cinquième époque de la civilisation car la vitesse de la lumière est physiquement indépassable.
À moins d’un changement radical de la nature humaine.
Aujourd’hui le choix est entre l’Apocalypse et l’Illumination. La crise actuelle n’est pas économique ni même écologique, elle est ontologique. Elle invite l’être humain à une initiation collective qui le conduira vers une nouvelle espèce. Et toute initiation suppose un abandon radical de l’ancienne manière de se représenter le monde.
La grande mutation ontologique
Existe-t-il des signes de son approche ? Et à quoi pourrait-elle bien ressembler ? Comment faire aussi bien que le dinosaure qui sut si remarquablement se transformer à l’approche de la grande catastrophe en devenant oiseau ? Quel « oiseau » va jaillir de l’homme moderne, cette merveille en péril ?
Les premières tentatives historiques pour aller vers un « homme nouveau » datent seulement de la « grande guerre » 1914-1948, une période rythmée par deux rencontres successives entre Saturne (le principe de réalité) et Pluton (le principe de métamorphose)[3] et marquée par la découverte de cette dernière planète en 1930 par Percival Lowell et Clyde Tombaugh. Les deux faces de son sens astrologique sont déjà codées dans les noms de leurs découvreurs : la « mort (tomb) pour autant que (aught) »… d’un côté et le « bon amour » de l’autre ! « Percer héroïquement le val (percival) qui conduit vers l’amour du cœur à moins de rencontrer la tombe de l’espèce humaine »…. Tel est le programme symbolique de Pluton et, historiquement, de la seconde guerre mondiale d’où jaillit une nouvelle vision politique barbare et immature : le national-socialisme prit le pouvoir au Reishtag en 1931, exactement un an après la découverte de Pluton. A l’Est, cette tentative pour créer un « homme nouveau » était déjà dans l’air depuis quelques années. Entre 1917 et 1933 les soviets imposèrent au peuple russe une marche forcée vers le communautarisme au nom d’un idéal de transformation de la nature humaine. Si les formes politiques meurent en raison de leur immaturité, les idéaux persistent dans l’inconscient collectif. Après l’échec des tentatives de métamorphoses du vieil homme en un nouvel homme par le mythe et la guerre (le nazisme), puis par la collectivisation et l’idéalisme (le communisme), la voie mécanique et matérialiste persiste : nos « élites » rêvent encore d’homme bionique et de « superman » au génome « amélioré » en qui se fondent nanotechnologies, biologie et puces électroniques.
Ces trois tentatives, un peu folles, sont fondées sur une conception matérialiste de l’homme (la biologie moderne), sur un idéalisme aveuglant (le communisme) et, d’une manière plus radicale avec le national-socialisme, sur le mythe d’une race pure ancestrale. Si l’inconscient collectif affirme l’urgente nécessité de transformer la nature humaine, il a des difficultés pour l’accomplir. Mais enfin, les dinosaures ne sont pas devenus oiseaux en un seul jour ! L’adhésion de la conscience humaine au mythe du surhomme s’est révélée foncièrement destructrice, elle a choisi la voie de la mort et non la percée du voile vers l’amour. L’idéalisme forcé de la société socialiste sans classes a rapidement sombré dans la rééducation idéologique. Enfin les choix contemporains pour bricoler le corps humain sont certainement aussi dangereux, bien que nous ne nous en rendions pas encore compte, car ils idolâtrent notre matière biologique, ce temple de l’Esprit.
Existe-t-il alors une quatrième voie qui conduirait vers la transformation de l’homme ?
L’année de la découverte de Pluton, en 1930, Sri Aurobindo publiait à Pondichéry un opuscule intitulé the superman. Il développera plus tard cette vision dans un autre ouvrage, La manifestation du Supramental sur la Terre.
Cette vision devient-elle aujourd’hui une réalité ? Les témoignages recueillis par le réalisateur autrichien Peter-Arthur Straubinger dans son documentaire « Lumière » semblent aller dans ce sens[4]. Combien sont-elles ces personnes qui ne se nourrissent plus que d’énergie éthérique (ou prana), sans nourriture solide et parfois sans eau, dans le monde ? Mille, cinq mille, dix mille ? Les opinions divergent sur ce point. Nous en avons rencontré deux, l’une au Portugal est mère de famille, elle cuisine pour ses enfants. L’autre habite à Nantes et vit de prana depuis maintenant huit ans. Tous deux vivent intensément dans le cœur. Henri Monfort organise des sessions de 21 jours pour mettre en place la nourriture pranique. Il insiste sur l’alignement des corps physique, émotionnel, mental et spirituel pour accomplir cette mutation ontologique et définit trois critères de réussite : une division par deux du temps de sommeil, la sensation d’avoir une grande énergie et la stabilisation du poids corporel. La plupart des personnes ayant réussi le changement de nourriture l’ont fait progressivement en devenant végétariennes puis crudivores et enfin praniques. Et puis il y a le cas étonnant de ces jeunes artistes « respiriens » en Equateur, Camila et Akahi, qui viennent de mettre au monde une petite fille[5]...
Ce qu’il y a de remarquable, c’est que ce phénomène soit mondial et indépendant des philosophies, des religions et des pratiques spirituelles. Certains y sont arrivés spontanément en réalisant soudain qu’ils ne pouvaient plus manger de nourriture, d’autres en pratiquant le processus de 21 jours proposé par Jasmuheen, d’autres encore par de longues pratiques de chi kong et des exercices respiratoires assidus.
Ce qui est remarquable c’est que pour la première fois dans l’histoire de l’humanité certains spécimens de notre espèce rompent le cercle mortifère où la vie doit se sustenter de la mort des autres espèces. Ici la vie se nourrit de la vie.
Et la légèreté, la liberté, la souplesse et l’ouverture du cœur l’emportent sur les autres considérations.
La chose semble si simple et si incroyable que la presque totalité des scientifiques et l’immense majorité du public adoptent une attitude de déni face à l’évidence[6] ! Tout se passe comme si la conscience ordinaire ne voulait ou ne pouvait pas voir la mutation en cours qui bouleverse radicalement cent mille ans de croyances : il faut manger de la nourriture solide pour vivre. Cela pose évidemment une question aujourd’hui sans réponse : comment font donc les cellules pour se nourrir uniquement de prana ?
Après les tentatives collectives avortées, ou en voie de l’être, du national-socialisme, du communisme et de l’homme bionique, après la réussite individuelle des respiriens chez quelques spécimens de l’espèce humaine tout autour de la planète, existerait-t-il d’autres signes avant-coureurs qui nous indiqueraient que la grande mutation de l’être humain est en cours ?
On sait que la radioactivité est corrélée avec le symbolisme de Pluton. La première réaction nucléaire réalisée en laboratoire le fut à la veille de la découverte de la planète, par le scientifique Allemand Otto Hahn en décembre 1929 ; les accidents de Tchernobyl et de Fukushima éclatèrent lorsque Pluton avait une position remarquable dans le ciel : son entrée en Scorpion en avril 1986 au demi-carré d’Uranus puis en Capricorne au carré de cette même planète en mars 2011. Deux zones d’exclusions s’ensuivirent, redonnées à la nature et donc libres de la pression de sélection liée à la présence de l’espèce humaine.
Comment lire symboliquement ces événements ? Est-ce le signe que le moment est venu d’intégrer psycho-spirituellement ce que la matière radioactive réalise objectivement, à savoir les trois caractéristiques de la radioactivité : l’émission spontanée de lumière, la transformation de l’état de la matière et une manifestation physique a-causale[7] ?
Mais n’est-ce pas cela que vivent les respiriens contemporains ? Ils se nourrissent de lumière, ils ont radicalement changé les habitudes plurimillénaires du corps humain et se laissent guider par les synchronicités de leur existence. Alors, plus besoin de « zones d’exclusion » pour libérer la planète de la voracité humaine puisque l’agro-alimentaire n’aura plus lieu d’être, pas plus que les industries pharmaceutiques et le modèle consumériste qui est le plus souvent une consolation compensatoire liée au faible alignement entre les corps physique, émotionnel, mental et spirituel de l’homme.
Certes, la planète est malade car de nombreuses espèces disparaissent à une vitesse vertigineuse. Et la race humaine arrive au terme d’un long développement psychologique et social qui n’a, aujourd’hui, pas d’autre horizon qu’un mur opaque : celui de la bourse. Pourtant la Nature et l’âme du monde ont plus d’un tour dans leur sac. Les grandes catastrophes écologiques, rarissimes dans l’histoire longue de la planète, cinq ou six seulement, permirent à chaque fois l’explosion de la vie et la floraison de nouvelles espèces. Le seul défi réel est de savoir si nous saurons accompagner consciemment ce passage historique en choisissant de devenir une nouvelle espèce, ou si la pression des événements sera l’aiguillon de notre métamorphose vers un monde où l’espace sera sacré et où le temps de la causalité sera dissous.
[1] World Wildlife Fund, http://www.wwf.fr/
[2] Luc Bigé, Prométhée, la sublime irrévérence (Janus).
[3] Luc Bigé, Les sept jours de la création d’Israël (Janus).
[4] Voir également les entretiens diffusés par la chaîne de télévision Internet http://suprememastertv.com/fr/bmd/?sca=bmd3 au mot clef « breatharianism » (sous-titrés en 42 langues dont le français).
[5] Tous deux se nourrissent uniquement de prana depuis plusieurs années. Si le corps peut vivre normalement dans ces conditions il peut également enfanter, comme le montre leur témoignage diffusé sur YouTube : http://pranique.com/video/tuavucevideo-camilacastilo-enceinte.html
[6] Dans le même ordre d’idée, mais à un degré moindre, un journaliste écrivait un jour dans un grand mensuel français, à l’occasion d’une enquête sur l’Inde, que Saï Baba, disait-on, transformait des objets en cendres. On sait qu’il n’en est rien puisqu’il matérialise, entre autres choses, de la vibuti, cette « cendre » qui les Indiens de l’ashram utilisent pour souligner l’espace du troisième œil. Tout se passe comme si la pensée de la matérialisation lui paraissait si impossible que, en une sorte de déni inconscient, il avait transformé le phénomène en quelque chose de supposé plus acceptable car observable dans la nature : réduire des objets en cendres. Pourtant des milliers de personnes, dont l’auteur de ces lignes, ont pu observer la création de vibuti et en ramener un peu chez eux !
[7] Voir l’article de Hubert Reeves dans l’ouvrage collectif La Synchronicté, l’âme et la science (Albin Michel).