Un mélange de vitalité débordante, d’aspiration romantique à la sérénité d’une Arcadie mythique et de crainte de se laisser dépasser par son œuvre caractérise les hommes et les femmes du pancréas. Dans ce tourbillon incessant, ils apprennent à découvrir leur centre en élevant leur conscience jusqu’au cœur. Lorsque tout ceci s’avère ingérable, une tentative de distanciation entre soi et le monde s’installe. Le diabète dira alors cette double contrainte : « Je veux participer à la vie du monde mais j’ai une peur terrible de me laisser envahir par lui ». « Le monde » est bien sûr à prendre au sens large, depuis le ventre maternel, la cellule familiale, la vie socioprofessionnelle… jusqu’au contact avec l’Immense promis par l’ouverture du cœur.